La France a annoncé, vendredi, qu'elle allait tenter à nouveau de faire adopter à l'Onu une résolution fixant les contours d'un accord entre Israël et les Palestiniens, malgré l'opposition d'Israël et les réticences des Etats-Unis. La France a annoncé, vendredi, qu'elle allait tenter à nouveau de faire adopter à l'Onu une résolution fixant les contours d'un accord entre Israël et les Palestiniens, malgré l'opposition d'Israël et les réticences des Etats-Unis. Paris va entamer des discussions à ce sujet avec ses partenaires "dans les prochains jours", a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius à des journalistes à New York. Outre les autres membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, Chine), Paris veut consulter aussi Israéliens et Palestiniens et des pays de la région. "Sur la base de ces contacts, nous prendrons une décision avec nos partenaires", a précisé M. Fabius. Il a ensuite évoqué devant la presse "une proposition de résolution à l'Onu dans les prochaines semaines". "Les deux parties (Israël et les Palestiniens) doivent évidemment discuter mais cette discussion doit être soutenue par un effort international, c'est ce que nous avons proposé et c'est ce que nous proposerons", a expliqué M. Fabius. La France avait proposé en décembre un texte rappelant les "paramètres internationaux" d'un possible règlement israélopalestinien, en particulier la "solution à deux Etats", c'est-à-dire la création d'un Etat palestinien. Washington a toujours privilégié des négociations directes israélo-palestiniennes et a toujours refusé que l'Onu force la main à Israël. Des diplomates européens soupçonnent aussi Washington de vouloir garder le haute main sur ce dossier, quitte à faire capoter toute autre initiative. Depuis l'échec de décembre, il n'y avait plus de discussion sérieuse à l'Onu sur une éventuelle résolution, les Palestiniens se concentrant sur leurs démarches pour faire condamner Israël par la Cour pénale internationale. Les Etats-Unis ont alors averti la semaine dernière qu'ils allaient réévaluer leur position vis-à-vis d'Israël à l'Onu, où ils lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible. Mais il reste à savoir s'ils mettront leur menace à exécution ou s'il s'agit d'un simple moyen de pression avant la formation du nouveau gouvernement Netanyahu. Paris va entamer des discussions à ce sujet avec ses partenaires "dans les prochains jours", a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius à des journalistes à New York. Outre les autres membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, Chine), Paris veut consulter aussi Israéliens et Palestiniens et des pays de la région. "Sur la base de ces contacts, nous prendrons une décision avec nos partenaires", a précisé M. Fabius. Il a ensuite évoqué devant la presse "une proposition de résolution à l'Onu dans les prochaines semaines". "Les deux parties (Israël et les Palestiniens) doivent évidemment discuter mais cette discussion doit être soutenue par un effort international, c'est ce que nous avons proposé et c'est ce que nous proposerons", a expliqué M. Fabius. La France avait proposé en décembre un texte rappelant les "paramètres internationaux" d'un possible règlement israélopalestinien, en particulier la "solution à deux Etats", c'est-à-dire la création d'un Etat palestinien. Washington a toujours privilégié des négociations directes israélo-palestiniennes et a toujours refusé que l'Onu force la main à Israël. Des diplomates européens soupçonnent aussi Washington de vouloir garder le haute main sur ce dossier, quitte à faire capoter toute autre initiative. Depuis l'échec de décembre, il n'y avait plus de discussion sérieuse à l'Onu sur une éventuelle résolution, les Palestiniens se concentrant sur leurs démarches pour faire condamner Israël par la Cour pénale internationale. Les Etats-Unis ont alors averti la semaine dernière qu'ils allaient réévaluer leur position vis-à-vis d'Israël à l'Onu, où ils lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible. Mais il reste à savoir s'ils mettront leur menace à exécution ou s'il s'agit d'un simple moyen de pression avant la formation du nouveau gouvernement Netanyahu.