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Zaïm Bensaci tire la sonnette d'alarme
Relance économique, restructuration industrielle...
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 04 - 2015

Zaim Bensaci, président du Conseil national consultatif de la PME a été encore une fois très critique. Intervenant à la Radio nationale, il a été très virulent en commentant la situation «cauchemardesque» créée par la bureaucratie à l'économie, particulièrement dans le secteur industriel, en l'imputant à une crise structurelle et « non conjoncturelle ».
Zaim Bensaci, président du Conseil national consultatif de la PME a été encore une fois très critique. Intervenant à la Radio nationale, il a été très virulent en commentant la situation «cauchemardesque» créée par la bureaucratie à l'économie, particulièrement dans le secteur industriel, en l'imputant à une crise structurelle et « non conjoncturelle ».
Connu pour son intransigeance et son franc-parler, Bensaci, qui est intervenu à l'émission "L'invité de la rédaction" de la chaîne 3, considère «qu'on ne voit toujours pas venir les facteurs de croissance», en débit de l'énoncé de diverses stratégies et de l'organisation de nombre de rencontres visant à impulser ces derniers. Il a notamment estimé que le temps «joue contre nous», ou il appelle à "en terminer avec les expertises, les enquêtes et contreenquêtes et définir, enfin, un véritable processus de relance de l'économie".
Pour mieux illustrer ses propos, l'intervenant cite les exemples de réussite de l'Espagne, du Portugal ou de l'Italie, il les impute aux choix arrêtés par ces pays à développer le secteur de la sous-traitance. En plus de mentionner, pour cela la nécessaire «volonté politique», il indique que les «donneurs d'ordres», à l'exemple de SONATRACH, de la SONELGAZ ou bien de la SNTF sont à même, en faisant appel à des entreprises locales, de faire produire les pièces et équipements en Algérie, au lieu de les importer. « Mais au préalable, souligne-t-il, il faudra réformer les structures mentales et sensibiliser les Algériens à consommer algérien».
Il rappelle notamment "que SONATRACH n'a jamais pensé à faire produire, par exemple, ne serait-ce qu'un appareil de ou bien une tête de forage, préférant la facilité de l'importation". Il cite l'exemple de la Tunisie laquelle, dit-il, a contraint des entreprises fournisseuses de ses aéronefs à produire certains de leurs composants dans le pays, «alors que nous n'avons jamais pensé à en faire de même, pour des raisons obscures». Très intransigeant, M. Bensaci affirme que le pays a pris un «énorme retard» en matière de restructuration industrielle.
« Tout est à faire », rappelle-t-il en citant l'exemple de la SNVI, « qui ne produit plus rien depuis deux années » et dont "les habituels sous traitants se sont retrouvés, par contrecoup, confrontés au désarroi".
Il pousse jusqu'à se demander comment relancer toute cette machinerie « quand on observe, dit-il, que l'Agence nationale de développement de la PME connait ellemême des problèmes de statut ». Cette intervention de Bensaci n'est pas la première du genre, puisque dans le passé il n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme. D'ailleurs au moment ou les prix du pétrole ont commencé à connaitre une chute vertigineuse, il souligne :
"On assiste actuellement à une baisse du prix du baril de pétrole d'environ 30%. Ce qui nous amène à considérer la situation comme suffisamment grave, d'autant plus que nous sommes à presque 60 milliards d'importations". Il ne cesse de considérer que la situation économique du pays est "grave" et appelle le gouvernement à revoir "sa copie" en termes d'investissement et de création d'entreprises. Cette énième intervention de M. Bensaci souligne une fois de plus que les mesures prises par les pouvoirs publics pour booster l'économie hors hydrocarbures sont "insuffisantes".
"Les mesures qui ont été prises, soit par le passé ou même dans la dernière loi de finances (PLF 2015, ndlr), sont, à mon avis, insuffisantes". Il appuie son propos en affirmant : "Nous n'avons pas constaté réellement une pléthore d'entreprises créées, soit au niveau des TPE (Toutes petites entreprises) ou de PME (Petites et moyennes entreprises)". Il incite ainsi le gouvernement à créer davantage d'entreprises afin de booster la production hors hydrocarbures. Mais, "pour arriver effectivement à cet investissement tant attendu, poursuit-il, il faut peut-être revoir la copie".
Quant à l'acte d'investir, l'invité de la Chaîne III avait estimé déjà il y a quelques mois de cela, sur les mêmes ondes, qu'il ne suffit pas juste de le simplifier mais "il faudrait (aussi) inciter les acteurs à investir" à travers des mesures incitatives. A titre d'exemple :
"Faciliter l'accès au foncier", rendre les crédits bancaires plus accessibles en réduisant "au maximum" leur taux d'intérêt et, surtout, "en finir avec cette bureaucratie qui nous mine à chaque fois". M. Bensaci n'a pas omis d'avertir également que les entreprises algériennes ne sont pas encore prêtes à faire face à la forte concurrence étrangère dans le cadre de l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne en 2020 et de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.
Connu pour son intransigeance et son franc-parler, Bensaci, qui est intervenu à l'émission "L'invité de la rédaction" de la chaîne 3, considère «qu'on ne voit toujours pas venir les facteurs de croissance», en débit de l'énoncé de diverses stratégies et de l'organisation de nombre de rencontres visant à impulser ces derniers. Il a notamment estimé que le temps «joue contre nous», ou il appelle à "en terminer avec les expertises, les enquêtes et contreenquêtes et définir, enfin, un véritable processus de relance de l'économie".
Pour mieux illustrer ses propos, l'intervenant cite les exemples de réussite de l'Espagne, du Portugal ou de l'Italie, il les impute aux choix arrêtés par ces pays à développer le secteur de la sous-traitance. En plus de mentionner, pour cela la nécessaire «volonté politique», il indique que les «donneurs d'ordres», à l'exemple de SONATRACH, de la SONELGAZ ou bien de la SNTF sont à même, en faisant appel à des entreprises locales, de faire produire les pièces et équipements en Algérie, au lieu de les importer. « Mais au préalable, souligne-t-il, il faudra réformer les structures mentales et sensibiliser les Algériens à consommer algérien».
Il rappelle notamment "que SONATRACH n'a jamais pensé à faire produire, par exemple, ne serait-ce qu'un appareil de ou bien une tête de forage, préférant la facilité de l'importation". Il cite l'exemple de la Tunisie laquelle, dit-il, a contraint des entreprises fournisseuses de ses aéronefs à produire certains de leurs composants dans le pays, «alors que nous n'avons jamais pensé à en faire de même, pour des raisons obscures». Très intransigeant, M. Bensaci affirme que le pays a pris un «énorme retard» en matière de restructuration industrielle.
« Tout est à faire », rappelle-t-il en citant l'exemple de la SNVI, « qui ne produit plus rien depuis deux années » et dont "les habituels sous traitants se sont retrouvés, par contrecoup, confrontés au désarroi".
Il pousse jusqu'à se demander comment relancer toute cette machinerie « quand on observe, dit-il, que l'Agence nationale de développement de la PME connait ellemême des problèmes de statut ». Cette intervention de Bensaci n'est pas la première du genre, puisque dans le passé il n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme. D'ailleurs au moment ou les prix du pétrole ont commencé à connaitre une chute vertigineuse, il souligne :
"On assiste actuellement à une baisse du prix du baril de pétrole d'environ 30%. Ce qui nous amène à considérer la situation comme suffisamment grave, d'autant plus que nous sommes à presque 60 milliards d'importations". Il ne cesse de considérer que la situation économique du pays est "grave" et appelle le gouvernement à revoir "sa copie" en termes d'investissement et de création d'entreprises. Cette énième intervention de M. Bensaci souligne une fois de plus que les mesures prises par les pouvoirs publics pour booster l'économie hors hydrocarbures sont "insuffisantes".
"Les mesures qui ont été prises, soit par le passé ou même dans la dernière loi de finances (PLF 2015, ndlr), sont, à mon avis, insuffisantes". Il appuie son propos en affirmant : "Nous n'avons pas constaté réellement une pléthore d'entreprises créées, soit au niveau des TPE (Toutes petites entreprises) ou de PME (Petites et moyennes entreprises)". Il incite ainsi le gouvernement à créer davantage d'entreprises afin de booster la production hors hydrocarbures. Mais, "pour arriver effectivement à cet investissement tant attendu, poursuit-il, il faut peut-être revoir la copie".
Quant à l'acte d'investir, l'invité de la Chaîne III avait estimé déjà il y a quelques mois de cela, sur les mêmes ondes, qu'il ne suffit pas juste de le simplifier mais "il faudrait (aussi) inciter les acteurs à investir" à travers des mesures incitatives. A titre d'exemple :
"Faciliter l'accès au foncier", rendre les crédits bancaires plus accessibles en réduisant "au maximum" leur taux d'intérêt et, surtout, "en finir avec cette bureaucratie qui nous mine à chaque fois". M. Bensaci n'a pas omis d'avertir également que les entreprises algériennes ne sont pas encore prêtes à faire face à la forte concurrence étrangère dans le cadre de l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne en 2020 et de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.


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