C'est une première depuis que le gouvernement a passé sa loi électorale, il y a plus de quarante ans. Deux opposants au régime des frères Castro figureront parmi les plus de 27.000 candidats aux élections municipales dimanche, alors que les partis politiques, y compris le Parti communiste, ont interdiction de faire campagne pour les élections. C'est une première depuis que le gouvernement a passé sa loi électorale, il y a plus de quarante ans. Deux opposants au régime des frères Castro figureront parmi les plus de 27.000 candidats aux élections municipales dimanche, alors que les partis politiques, y compris le Parti communiste, ont interdiction de faire campagne pour les élections. « C'est déjà un accomplissement, même si rien n'en sort », déclare Hildebrando Chaviano, 65 ans, candidat dans un quartier du centre de la Havane. « Il faut aller au-delà de la dénonciation et chercher des moyens de régler les problèmes que nous rencontrons », juge-t-il. C'est « la maturité qu'a atteinte le peuple cubain » qui a décidé cet avocat et journaliste indépendant à se lancer. Selon les observateurs, c'est un signe tangible de la libéralisation politique de l'île, au moins en apparence. « C'est déjà un accomplissement, même si rien n'en sort », déclare Hildebrando Chaviano, 65 ans, candidat dans un quartier du centre de la Havane. « Il faut aller au-delà de la dénonciation et chercher des moyens de régler les problèmes que nous rencontrons », juge-t-il. C'est « la maturité qu'a atteinte le peuple cubain » qui a décidé cet avocat et journaliste indépendant à se lancer. Selon les observateurs, c'est un signe tangible de la libéralisation politique de l'île, au moins en apparence.