Le projet de loi sur le livre a été finalement examiné par l'APN. Ce projet , qui déposé à l'assemblée au mois d'octobre 2013 , a pris beaucoup de retard avant d'être présenté devant les députés en séance plénière . Le projet de loi sur le livre a été finalement examiné par l'APN. Ce projet , qui déposé à l'assemblée au mois d'octobre 2013 , a pris beaucoup de retard avant d'être présenté devant les députés en séance plénière . «Nous sommes sur la bonne voie pour permettre au livre de reprendre sa place dans notre société » dira hier la ministre de la Culture, Nadia Labidi, en présentant le projet de loi relatif aux activités et au marché du livre ajoutant que le livre « est un produit non périssable puisque c'est un produit intellectuel ». Pour la ministre cela n'a été possible que grâce au président de la République qui a, depuis de longues années déjà, lancé le processus de promotion du livre, par la création, notamment, du Centre national du livre. Selon Nadia Labidi ce projet de loi a plusieurs objectifs dont, entre autres, la dynamisation de l'industrie du livre et faire en sorte qu'il soit à la portée du lecteur, l'unification de son prix à l'échelle nationale, l'encouragement de la traduction ...etc. Ce projet de loi a suscité un vif intérêt des élus du peuple puisque pas moins de 80 députés se sont inscrits sur la liste des intervenants. Un débat qui a été riche et passionné et qui a quelquefois dépassé le seul cadre du projet en question. « Je demande une commission d'enquête sur la manifestation Constantine capitale de la culture arabe » dira d'emblée le député FLN Lyes Saadi avant d'ajouter que « la Cour des comptes doit faire son travail sur cette manifestation » . Pour ce député, il faut dire halte à la dilapidation des deniers publics Missoum Tahar, un député du Rassemblement algérien dira , quant à lui, que le prix du livre est trop élevé, d'où la baisse du nombre des lecteurs. Salahedine Dkhila s'est interrogé sur le sens de la création d'une bibliothèque dans chaque commune alors qu'elles ne sont pas pourvues de livres. Bounnar Fatima Zohra, du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) considère que « le marchée du livre ne se porte pas bien ». Elle s'est elle aussi interrogé sur la multiplication des maisons d'édition qui profitent des subventions de l'Etat. Ismahane Mokrane a estimé, elle, que ce projet consacre le retour au monopole de l'Etat sur le marché du livre. « Il faut délimiter les délais d'impression du livre » pense la députée Fatima Mahious. Pour Lakhdar Benkhellaf, député du FJD, ce texte de loi « est un code pénal bis a même d'asphyxier la profession du livre et non la promouvoir. Ce projet consacre le retour à au monopole » . Un point de vue que ne partage pas Djelloul Djoudi du Parti des travailleurs(PT). En effet pour le chef du groule parlementaire du PT "le projet de loi est venu pour faire barrage aux importateurs du livre. Cette loi est aussi venu mettre fins aux multiples dérapages". Ce projet de loi constitué de 62 articles a fait l'objet de moult amendements de la commission de la culture, de la communication du tourisme. En effet pas moins de 36 amendements ont été introduits par cette commission permanente qui a ajouté 3 nouveaux articles et a suspendu 6 articles. La commission a ainsi plaidé en faveur du soutien de l'Etat à la distribution du livre dans les zones éloignées, l'introduction du livre pour enfants dans la sphère de subvention de l'Etat et le renforcement des peines s'agissant du non respect de la législation relative aux livres scolaires. Notons que durant cette séance pléniere, le président de l'APN , Mohamed Larbi Ould Khelifa, a coupé la parole au député Habib Zeghad en lui reprochant de s'être éloigné dans son intervention du texte de loi en question . La séance a été perturbée durant une dizaine de minutes à cause de cet incident. «Nous sommes sur la bonne voie pour permettre au livre de reprendre sa place dans notre société » dira hier la ministre de la Culture, Nadia Labidi, en présentant le projet de loi relatif aux activités et au marché du livre ajoutant que le livre « est un produit non périssable puisque c'est un produit intellectuel ». Pour la ministre cela n'a été possible que grâce au président de la République qui a, depuis de longues années déjà, lancé le processus de promotion du livre, par la création, notamment, du Centre national du livre. Selon Nadia Labidi ce projet de loi a plusieurs objectifs dont, entre autres, la dynamisation de l'industrie du livre et faire en sorte qu'il soit à la portée du lecteur, l'unification de son prix à l'échelle nationale, l'encouragement de la traduction ...etc. Ce projet de loi a suscité un vif intérêt des élus du peuple puisque pas moins de 80 députés se sont inscrits sur la liste des intervenants. Un débat qui a été riche et passionné et qui a quelquefois dépassé le seul cadre du projet en question. « Je demande une commission d'enquête sur la manifestation Constantine capitale de la culture arabe » dira d'emblée le député FLN Lyes Saadi avant d'ajouter que « la Cour des comptes doit faire son travail sur cette manifestation » . Pour ce député, il faut dire halte à la dilapidation des deniers publics Missoum Tahar, un député du Rassemblement algérien dira , quant à lui, que le prix du livre est trop élevé, d'où la baisse du nombre des lecteurs. Salahedine Dkhila s'est interrogé sur le sens de la création d'une bibliothèque dans chaque commune alors qu'elles ne sont pas pourvues de livres. Bounnar Fatima Zohra, du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) considère que « le marchée du livre ne se porte pas bien ». Elle s'est elle aussi interrogé sur la multiplication des maisons d'édition qui profitent des subventions de l'Etat. Ismahane Mokrane a estimé, elle, que ce projet consacre le retour au monopole de l'Etat sur le marché du livre. « Il faut délimiter les délais d'impression du livre » pense la députée Fatima Mahious. Pour Lakhdar Benkhellaf, député du FJD, ce texte de loi « est un code pénal bis a même d'asphyxier la profession du livre et non la promouvoir. Ce projet consacre le retour à au monopole » . Un point de vue que ne partage pas Djelloul Djoudi du Parti des travailleurs(PT). En effet pour le chef du groule parlementaire du PT "le projet de loi est venu pour faire barrage aux importateurs du livre. Cette loi est aussi venu mettre fins aux multiples dérapages". Ce projet de loi constitué de 62 articles a fait l'objet de moult amendements de la commission de la culture, de la communication du tourisme. En effet pas moins de 36 amendements ont été introduits par cette commission permanente qui a ajouté 3 nouveaux articles et a suspendu 6 articles. La commission a ainsi plaidé en faveur du soutien de l'Etat à la distribution du livre dans les zones éloignées, l'introduction du livre pour enfants dans la sphère de subvention de l'Etat et le renforcement des peines s'agissant du non respect de la législation relative aux livres scolaires. Notons que durant cette séance pléniere, le président de l'APN , Mohamed Larbi Ould Khelifa, a coupé la parole au député Habib Zeghad en lui reprochant de s'être éloigné dans son intervention du texte de loi en question . La séance a été perturbée durant une dizaine de minutes à cause de cet incident.