Le 10e congrès du FLN s'annonce plutôt bien. A un jour du déroulement de ce conclave, l'ambiance hier à la Coupole où devait se dérouler la conférence de presse du SG Amar Saïdani ne s'est ouverte que tardivement soit à 18 h, presque 4 heures de retard par rapport à ce qui a été prévu. Le 10e congrès du FLN s'annonce plutôt bien. A un jour du déroulement de ce conclave, l'ambiance hier à la Coupole où devait se dérouler la conférence de presse du SG Amar Saïdani ne s'est ouverte que tardivement soit à 18 h, presque 4 heures de retard par rapport à ce qui a été prévu. Mais dès son arrivée, Amar Saïdani a évoqué dans une déclaration à la presse les grandes lignes du congrès qui va se dérouler durant 3 jours. Selon lui « notre parti a fait des propositions au sujet de la liberté, de justice, de place de la liberté de la presse et le rôle de l'opposition dans le pays qui sont contenus dans la prochaine Constitution ». Toutes ces recommandations seront communiquées au congrés et seront disponibles dans les documents du congrès indique le SG. « Le FLN prend acte du respect qu'a le peuple envers le Président qui a tant accompli pour le pays. On plaide pour la sérénité et la sécurité de notre pays après des années sombres. L'Algérie retrouve sa place dans le concert des nations grâce aux efforts entrepris par le Président du moment qu'on a apporté notre soutien au 4e mandat » résume Saïdani qui a dressé un bilan des réalisations de son parti. « Le parti a pu dans ce contexte se rapprocher de sa base militante et a accordé une extension de son réseau militant en procédant à renforcer les adhésions. Les élus ont aussi contribué à se mettre au diapason des attentes sur tous les plans ». et d'ajouter dans ce sens « les ateliers de formation politique touchant aussi bien les jeunes et les femmes a suscité un engouement suite à la dynamique menée par les instances du parti. Le SG a tenu à remercier ces militants même ceux qui sont à l'extérieur de l'Algérie ». Acet effet, il annonce que « le parti compte recycler nos compatriotes à l'étranger. Nous sommes pour la consécration d'une nouvelle vision et la continuité des cycles de formation à nos militants et d'entreprendre de nouvelles idées dans un débat. Un saut qualitatif a été enregistré pour la représentation féminine ». Une ambiance sereine dans la salle de conférences La salle de conférences de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf était pleine à craquer. Presque tous les mouhafedh, les membres du comité central sauf quelques opposants au congrès étaient à cette messe où les militants, anciens ministres et députés attendaient avec ferveur l'arrivée du SG. Les organisateurs de cette conférence ont tenu à vérifier au moindre détail l'arrivée des délégations des wilayas et les autres membres élus au niveau local ou central. Dans les coulisses, les invités faisaient montre d'un soulagement lorsque l'information est tombée sur l'échec de faire avorter ce congrès par les 111 membres de l'opposition à Saidani. En effet, la chambre administrative du tribunal de Bir-Mourad-Raïs a débouté les opposants dans la forme et le fond pour une plainte qu'ils ont adressée au tribunal pour empêcher le congrès. Sur place, les anciens ténors affichaient un sourire détendu et la presse ne s'empêchait pas à des contacts et des interviews avec les « anciens de la maison » comme on a coutume de les appeler. Ce qui témoigne d'une organisation assez maîtrisée, c'est la venue d'un huissier de justice qui effectuait l'appel des présents à cette conférence préparatoire. C'est Djamel Ould Abbas, actuellement sénateur, qui a été désigné pour installer les commissions de préparation du congrès au Sud. Ce dernier s'est félicité « d'un congrès novateur ouvert aux femmes et aux jeunes » alors que dans une déclaration à TSA, l'ancien ministre de l'Agriculture, Saïd Barkat, tente de rassurer sur la position des contestataires au sujet de ce congrès en disant que « les militants sont solidaires entre eux. Je n'accepterai jamais qu'on dise du mal des autres frères qui ne sont pas dans cette salle. Je les connais bien, certains ont été mes responsables, d'autres mes camarades, nous sommes tous de la même famille. Le FLN peut se pencher, mais il ne tombera jamais ». De telles déclarations sonnent chez d'autres comme un climat d'apaisement que tente d'apporter le SG du parti à ses détracteurs. Le même ton est observé dans les coulisses de la salle pour Alioui, SG de l'UNPA ou de l'exministre des Télécoms Moussa Benhamadi qui n'hésitaient à montrer une mine superbement rayonnante. Dans les discussions qui ont précédé la venue de Saidani, les représentants des wilayas qui ont renforcé leur présence parlaient de tout et de rien. Les retrouvailles pour certains, les accolades pour d'autres. C'est dire que l'animosité attendue était le grand absent. Il est logique que ceux soutiennent le congrès et vont probablement plébisciter Amar Saïdani à son poste de SG attendent que ce dernier fasse des calculs pour tous les groupes ou « cartels » du parti qui l'ont aidé dans cette ascension. Le reste n'est que protocolaire. Mais dès son arrivée, Amar Saïdani a évoqué dans une déclaration à la presse les grandes lignes du congrès qui va se dérouler durant 3 jours. Selon lui « notre parti a fait des propositions au sujet de la liberté, de justice, de place de la liberté de la presse et le rôle de l'opposition dans le pays qui sont contenus dans la prochaine Constitution ». Toutes ces recommandations seront communiquées au congrés et seront disponibles dans les documents du congrès indique le SG. « Le FLN prend acte du respect qu'a le peuple envers le Président qui a tant accompli pour le pays. On plaide pour la sérénité et la sécurité de notre pays après des années sombres. L'Algérie retrouve sa place dans le concert des nations grâce aux efforts entrepris par le Président du moment qu'on a apporté notre soutien au 4e mandat » résume Saïdani qui a dressé un bilan des réalisations de son parti. « Le parti a pu dans ce contexte se rapprocher de sa base militante et a accordé une extension de son réseau militant en procédant à renforcer les adhésions. Les élus ont aussi contribué à se mettre au diapason des attentes sur tous les plans ». et d'ajouter dans ce sens « les ateliers de formation politique touchant aussi bien les jeunes et les femmes a suscité un engouement suite à la dynamique menée par les instances du parti. Le SG a tenu à remercier ces militants même ceux qui sont à l'extérieur de l'Algérie ». Acet effet, il annonce que « le parti compte recycler nos compatriotes à l'étranger. Nous sommes pour la consécration d'une nouvelle vision et la continuité des cycles de formation à nos militants et d'entreprendre de nouvelles idées dans un débat. Un saut qualitatif a été enregistré pour la représentation féminine ». Une ambiance sereine dans la salle de conférences La salle de conférences de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf était pleine à craquer. Presque tous les mouhafedh, les membres du comité central sauf quelques opposants au congrès étaient à cette messe où les militants, anciens ministres et députés attendaient avec ferveur l'arrivée du SG. Les organisateurs de cette conférence ont tenu à vérifier au moindre détail l'arrivée des délégations des wilayas et les autres membres élus au niveau local ou central. Dans les coulisses, les invités faisaient montre d'un soulagement lorsque l'information est tombée sur l'échec de faire avorter ce congrès par les 111 membres de l'opposition à Saidani. En effet, la chambre administrative du tribunal de Bir-Mourad-Raïs a débouté les opposants dans la forme et le fond pour une plainte qu'ils ont adressée au tribunal pour empêcher le congrès. Sur place, les anciens ténors affichaient un sourire détendu et la presse ne s'empêchait pas à des contacts et des interviews avec les « anciens de la maison » comme on a coutume de les appeler. Ce qui témoigne d'une organisation assez maîtrisée, c'est la venue d'un huissier de justice qui effectuait l'appel des présents à cette conférence préparatoire. C'est Djamel Ould Abbas, actuellement sénateur, qui a été désigné pour installer les commissions de préparation du congrès au Sud. Ce dernier s'est félicité « d'un congrès novateur ouvert aux femmes et aux jeunes » alors que dans une déclaration à TSA, l'ancien ministre de l'Agriculture, Saïd Barkat, tente de rassurer sur la position des contestataires au sujet de ce congrès en disant que « les militants sont solidaires entre eux. Je n'accepterai jamais qu'on dise du mal des autres frères qui ne sont pas dans cette salle. Je les connais bien, certains ont été mes responsables, d'autres mes camarades, nous sommes tous de la même famille. Le FLN peut se pencher, mais il ne tombera jamais ». De telles déclarations sonnent chez d'autres comme un climat d'apaisement que tente d'apporter le SG du parti à ses détracteurs. Le même ton est observé dans les coulisses de la salle pour Alioui, SG de l'UNPA ou de l'exministre des Télécoms Moussa Benhamadi qui n'hésitaient à montrer une mine superbement rayonnante. Dans les discussions qui ont précédé la venue de Saidani, les représentants des wilayas qui ont renforcé leur présence parlaient de tout et de rien. Les retrouvailles pour certains, les accolades pour d'autres. C'est dire que l'animosité attendue était le grand absent. Il est logique que ceux soutiennent le congrès et vont probablement plébisciter Amar Saïdani à son poste de SG attendent que ce dernier fasse des calculs pour tous les groupes ou « cartels » du parti qui l'ont aidé dans cette ascension. Le reste n'est que protocolaire.
