Le président du FNA, Moussa Touati, dresse un constat sans complaisance sur la situation qui prévaut dans le pays. Pour lui, en effet, rien ne semble aller dans le bon sens et il n'a pas manqué, par voie de conséquence, de tirer la sonnette d'alarme. Le président du FNA, Moussa Touati, dresse un constat sans complaisance sur la situation qui prévaut dans le pays. Pour lui, en effet, rien ne semble aller dans le bon sens et il n'a pas manqué, par voie de conséquence, de tirer la sonnette d'alarme. L'Algérie « est à la croisée des chemins » a-t-il martelé hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national de son parti à Alger. Fidèle à ses précédentes positions et à un discours déjà connu Moussa Touati a ainsi estimé que cette situation est due a l'absence d'un Etat de droit, d'une justice indépendante et à un manque flagrant de visibilité économique à même de permettre au pays de se développer et d'assure le bien être pour ses citoyens. "Ce sont ce vrais problèmes qui menacent de faire imploser le pays" dira-t-il encore en mettant en garde contre les effets de l'élargissement du fossé entre les pauvres et les nouveaux riches. "D'importantes sommes d'argent ont été octroyées à certaines personnes et les banques ont été grandes ouvertes aux privilégiés". Il a cité le cas du scandale El Khalifa. Il a, dans la foulée et comme pour mieux étayer ses propos sur la gabegies qui prévaut, annoncé qu'une instruction émanant du gouvernement incitait les hommes d'affaires qui activent dans le commerce extérieur à privilégier la banque française Société Générale. "Qui a émis cette instruction ? Est-ce que la visite de François Hollande à un rapport avec ces choses ?". Car pour le conférencier le président français, qui a effectué pour rappel une brève visite en Algérie le 15 juin dernier, "est venu pour décrocher des contrats pour sauver l'économie française qui est en crise". Il a en outre laissé clairement entendre que le président français est aussi venu dans le cadre de lapréparation de la succession du président Bouteflika. Car, comme il l'a d'ailleurs rappelé hier, Moussa Touati est de ceux qui pensentque "c'est la France qui gouverne en Algérie". Sur les déclarations de Hollande par rapport à la santé du président Bouteflika Moussa Touati dira que "Hollande n'est pas médecin et il n'a pas à témoigner sur l'état de santé du Président". Et d'ajouter que "Bouteflika est inapte à gouverner. Le 4e mandat est anticonstitutionnel, mais c'était la volonté de la France". Dans son long réquisitoire contre les pratiques du pouvoir il dira aussi que "depuis 1962 c'est la volonté d'un groupe qui prime et non celle du peuple algérien. Depuis 1962 l'Algérie n'est pas sur le bon, chemin". Dans ce cadre il a, après avoir critiqué toutes les révisions constitutionnelles, affirmé que "la Constitution algérienne n'est pas l'émanation du peuple". Il a critiqué les responsables algériens qui partent s'installer à l'étranger dès que sonne l'heure de la retraite. "Il faut que cela s'arrête et que nous construisons un Etat de droit et une économe forte" a soutenu le conférencier avant d'égratigner le parti du FLN. "Ce parti n'a pas le droit de monopoliser ce sigle car le FLN est la propriété du peuple algérien". S'agissant de la lettre de félicitations adressée par le vice-ministre de la Défense nationale à Amar Saïdani Touati dira que "l'armée doit être neutre et aurait dû envoyer la lettre en son nom personnel et non en sa qualité de chef d'état- major". ». L'Algérie « est à la croisée des chemins » a-t-il martelé hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national de son parti à Alger. Fidèle à ses précédentes positions et à un discours déjà connu Moussa Touati a ainsi estimé que cette situation est due a l'absence d'un Etat de droit, d'une justice indépendante et à un manque flagrant de visibilité économique à même de permettre au pays de se développer et d'assure le bien être pour ses citoyens. "Ce sont ce vrais problèmes qui menacent de faire imploser le pays" dira-t-il encore en mettant en garde contre les effets de l'élargissement du fossé entre les pauvres et les nouveaux riches. "D'importantes sommes d'argent ont été octroyées à certaines personnes et les banques ont été grandes ouvertes aux privilégiés". Il a cité le cas du scandale El Khalifa. Il a, dans la foulée et comme pour mieux étayer ses propos sur la gabegies qui prévaut, annoncé qu'une instruction émanant du gouvernement incitait les hommes d'affaires qui activent dans le commerce extérieur à privilégier la banque française Société Générale. "Qui a émis cette instruction ? Est-ce que la visite de François Hollande à un rapport avec ces choses ?". Car pour le conférencier le président français, qui a effectué pour rappel une brève visite en Algérie le 15 juin dernier, "est venu pour décrocher des contrats pour sauver l'économie française qui est en crise". Il a en outre laissé clairement entendre que le président français est aussi venu dans le cadre de lapréparation de la succession du président Bouteflika. Car, comme il l'a d'ailleurs rappelé hier, Moussa Touati est de ceux qui pensentque "c'est la France qui gouverne en Algérie". Sur les déclarations de Hollande par rapport à la santé du président Bouteflika Moussa Touati dira que "Hollande n'est pas médecin et il n'a pas à témoigner sur l'état de santé du Président". Et d'ajouter que "Bouteflika est inapte à gouverner. Le 4e mandat est anticonstitutionnel, mais c'était la volonté de la France". Dans son long réquisitoire contre les pratiques du pouvoir il dira aussi que "depuis 1962 c'est la volonté d'un groupe qui prime et non celle du peuple algérien. Depuis 1962 l'Algérie n'est pas sur le bon, chemin". Dans ce cadre il a, après avoir critiqué toutes les révisions constitutionnelles, affirmé que "la Constitution algérienne n'est pas l'émanation du peuple". Il a critiqué les responsables algériens qui partent s'installer à l'étranger dès que sonne l'heure de la retraite. "Il faut que cela s'arrête et que nous construisons un Etat de droit et une économe forte" a soutenu le conférencier avant d'égratigner le parti du FLN. "Ce parti n'a pas le droit de monopoliser ce sigle car le FLN est la propriété du peuple algérien". S'agissant de la lettre de félicitations adressée par le vice-ministre de la Défense nationale à Amar Saïdani Touati dira que "l'armée doit être neutre et aurait dû envoyer la lettre en son nom personnel et non en sa qualité de chef d'état- major". ».