Le sort de la Grèce se joue dans les prochaines 48 heures. Après la rupture des négociations, provoquée par l'organisation d'un référendum et empêchant le déblocage d'une dernière tranche d'aide financière, le pays sera en défaut de paiement mardi 30 juin. De quoi enclencher un processus inédit de sortie d'un pays de l'union monétaire. Le sort de la Grèce se joue dans les prochaines 48 heures. Après la rupture des négociations, provoquée par l'organisation d'un référendum et empêchant le déblocage d'une dernière tranche d'aide financière, le pays sera en défaut de paiement mardi 30 juin. De quoi enclencher un processus inédit de sortie d'un pays de l'union monétaire. Plusieurs acteurs sont la manoeuvre pour empêcher ce scénario catastrophe et inconnu pour la zone euro. La Banque centrale européenne (BCE) a ainsi annoncé, dimanche 28 juin, qu'elle maintenait à leur niveau actuel les prêts d'urgence accordés aux banques grecques, laissant de facto la porte ouverte à une solution politique in extremis d'ici à mardi. Voici les différents scénarios évoqués pour les jours à venir. L'annonce surprise du référendum à Athènes a conduit nombre de Grecs aux distributeurs automatiques des banques, déjà vidées depuis décembre de 20 % de l'épargne qu'elles abritaient. Le président du syndicat des employés de banque estime que 1,3 milliard d'euros a été retiré ce week-end. La perspective d'un défaut pourrait déclencher une nouvelle ruée sur les guichets dès leur réouverture lundi matin. Pour protéger les banques, les économistes imaginent leur fermeture pure et simple un, voire plusieurs jours, ainsi que le vote d'urgence d'une loi de contrôle des mouvements de capitaux. Plusieurs acteurs sont la manoeuvre pour empêcher ce scénario catastrophe et inconnu pour la zone euro. La Banque centrale européenne (BCE) a ainsi annoncé, dimanche 28 juin, qu'elle maintenait à leur niveau actuel les prêts d'urgence accordés aux banques grecques, laissant de facto la porte ouverte à une solution politique in extremis d'ici à mardi. Voici les différents scénarios évoqués pour les jours à venir. L'annonce surprise du référendum à Athènes a conduit nombre de Grecs aux distributeurs automatiques des banques, déjà vidées depuis décembre de 20 % de l'épargne qu'elles abritaient. Le président du syndicat des employés de banque estime que 1,3 milliard d'euros a été retiré ce week-end. La perspective d'un défaut pourrait déclencher une nouvelle ruée sur les guichets dès leur réouverture lundi matin. Pour protéger les banques, les économistes imaginent leur fermeture pure et simple un, voire plusieurs jours, ainsi que le vote d'urgence d'une loi de contrôle des mouvements de capitaux.