A l'évocation de certains quartiers, l'esprit s'oriente automatiquement vers une pensée unique : « sale». Cette saleté est légendaire. Elle est symptomatique de l'insalubrité qui règne en maître dans nos quartiers. A l'évocation de certains quartiers, l'esprit s'oriente automatiquement vers une pensée unique : « sale». Cette saleté est légendaire. Elle est symptomatique de l'insalubrité qui règne en maître dans nos quartiers. Les ordures sont « partout où tu regardes, dans les moindres recoins de l'espace » pour paraphraser le chanteur Francis Cabrel. Les ordures sont partout, même dans le ciel, remarquant les sachets en plastique pris par les vents et tout cela, sans oublier les mauvaises odeurs aussi... L'activité humaine n'est pas sans conséquences sur notre environnement. La situation s'est sensiblement dégradée au cours de ces dernières années, et les raisons sont multiples. Cependant, nous sommesnous jamais interrogés sur les raisons de cette situation et sur ceux qui en sont responsables ? Un problème culturel ? En constatant tout cela, on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un trait culturel propre aux Algériens. Si l'on se fie à l'image que présentent les villes, les plus grandes notamment, on peut être amené à le penser. Néanmoins, lorsqu'on jette un regard avisé sur nos villages et nos traditions, on se rend compte que ce phénomène est récent et essentiellement urbain. Le citadin algérien s'est créé une nouvelle culture, qui n'est plus spécifiquement la sienne. Cet être d'aujourd'hui se montre irrespectueux de l'ordre public et du bien-être collectif. Il est indiscipliné dans tous les domaines. Seul son intérêt personnel l'intéresse, que les autres crèvent, il s'en moque. C'est pour cette raison qu'il ne respecte pas la file d'attente, jette ses ordures dans la rue, crache dans les bus, occupe illégalement l'espace public sans aucune forme de procès. Car pour lui, la rue appartient à tout le monde, donc il peut en faire ce qu'il veut, qu'importe le préjudice qu'il cause à l'environnement et aux voisins. Et pourtant, même au moment où nos aînés, n'avaient autant de moyens qu'aujourd'hui, leur environnement était propre et sain. Tout simplement, car la culture algérienne enseigne la préservation des biens collectifs. Notre culture profonde ordonne la propreté. Entretenir l'hygiène corporelle et même celle de la cité en organisant des actions de solidarité, de volontariat ou comme on a l'habitude de la nommer chez nous « la Touiza ». Etat, collectivités locales, entreprises, citoyens, tous responsables ! Un cadre de vie sain devrait être la priorité des priorités. Ces dernières années, nous avons assisté à la résurgence et la recrudescence de maladies qui ont disparu. L'Etat est le premier responsable de cette situation dans nos rues et nos quartiers, donc des maladies qui en découlent. Car, il est le premier garant. L'irresponsabilité des citoyens doit être enfin soulignée. Qui déverse ses ordures dans les canaux d'évacuation des eaux usées ? Qui se permet de jeter sans état d'âme son gobelet de café ou son sachet plastique dans la rue ? Qui crache dans les bus et qui y laisse des restes de nourritures ? Qui urine contre les murs sans se préoccuper de l'ammoniac repoussant du lendemain ? L'insouciance en matière de comportements par rapport à l'hygiène est déconcertante. C'est pourquoi, il est important d'observer trois attitudes complémentaires : une éducation approfondie et permanente sur les questions d'hygiène individuelle et collective, de préservation du cadre de vie. Ceci à tous les niveaux et pour tout le monde. Les ordures sont « partout où tu regardes, dans les moindres recoins de l'espace » pour paraphraser le chanteur Francis Cabrel. Les ordures sont partout, même dans le ciel, remarquant les sachets en plastique pris par les vents et tout cela, sans oublier les mauvaises odeurs aussi... L'activité humaine n'est pas sans conséquences sur notre environnement. La situation s'est sensiblement dégradée au cours de ces dernières années, et les raisons sont multiples. Cependant, nous sommesnous jamais interrogés sur les raisons de cette situation et sur ceux qui en sont responsables ? Un problème culturel ? En constatant tout cela, on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un trait culturel propre aux Algériens. Si l'on se fie à l'image que présentent les villes, les plus grandes notamment, on peut être amené à le penser. Néanmoins, lorsqu'on jette un regard avisé sur nos villages et nos traditions, on se rend compte que ce phénomène est récent et essentiellement urbain. Le citadin algérien s'est créé une nouvelle culture, qui n'est plus spécifiquement la sienne. Cet être d'aujourd'hui se montre irrespectueux de l'ordre public et du bien-être collectif. Il est indiscipliné dans tous les domaines. Seul son intérêt personnel l'intéresse, que les autres crèvent, il s'en moque. C'est pour cette raison qu'il ne respecte pas la file d'attente, jette ses ordures dans la rue, crache dans les bus, occupe illégalement l'espace public sans aucune forme de procès. Car pour lui, la rue appartient à tout le monde, donc il peut en faire ce qu'il veut, qu'importe le préjudice qu'il cause à l'environnement et aux voisins. Et pourtant, même au moment où nos aînés, n'avaient autant de moyens qu'aujourd'hui, leur environnement était propre et sain. Tout simplement, car la culture algérienne enseigne la préservation des biens collectifs. Notre culture profonde ordonne la propreté. Entretenir l'hygiène corporelle et même celle de la cité en organisant des actions de solidarité, de volontariat ou comme on a l'habitude de la nommer chez nous « la Touiza ». Etat, collectivités locales, entreprises, citoyens, tous responsables ! Un cadre de vie sain devrait être la priorité des priorités. Ces dernières années, nous avons assisté à la résurgence et la recrudescence de maladies qui ont disparu. L'Etat est le premier responsable de cette situation dans nos rues et nos quartiers, donc des maladies qui en découlent. Car, il est le premier garant. L'irresponsabilité des citoyens doit être enfin soulignée. Qui déverse ses ordures dans les canaux d'évacuation des eaux usées ? Qui se permet de jeter sans état d'âme son gobelet de café ou son sachet plastique dans la rue ? Qui crache dans les bus et qui y laisse des restes de nourritures ? Qui urine contre les murs sans se préoccuper de l'ammoniac repoussant du lendemain ? L'insouciance en matière de comportements par rapport à l'hygiène est déconcertante. C'est pourquoi, il est important d'observer trois attitudes complémentaires : une éducation approfondie et permanente sur les questions d'hygiène individuelle et collective, de préservation du cadre de vie. Ceci à tous les niveaux et pour tout le monde.