L'été tire à sa fin. L'heure du retour pour les émigrés a sonné. On constate quotidiennement ces derniers jours de véritables marées humaines qui ont investi l'aéroport, à l'approche de la rentrée sociale avec des familles, accompagnées de leurs enfants et chargées de bagages. L'été tire à sa fin. L'heure du retour pour les émigrés a sonné. On constate quotidiennement ces derniers jours de véritables marées humaines qui ont investi l'aéroport, à l'approche de la rentrée sociale avec des familles, accompagnées de leurs enfants et chargées de bagages. Si on revient une dizaine ou une vingtaine d'années en arrière, à une époque où ces derniers de retour en Algérie se distinguaient par leurs véhicules chargés jusqu'au toit cette image s'estompe peu à peu. On a constaté sur les lieux que cette situation n'est plus de mise, puisqu'elle s'est renversée. Nos compatriotes n'hésitent plus à faire leurs emplettes en Algérie avant de repartir là-bas "chezeux". Les raisons ? Les mêmes produits proposés ici à la vente s'avèrent nettement moins chers. L'Algérie fait donc le bonheur de sa communauté installée à l'étranger. Belles vacances sous le soleil, shopping à volonté... Tout ce dont peut rêver l'émigré, qui ne pourra autant se gâter de l'autre côté de la Méditerranée. Cette année encore, c'est le moment ou jamais de faire des affaires pour nos commerçants. Avec l'augmentation des cours de l'euro au marché noir, c'est le jackpot. La cagnotte qu'ils empocheront en cette période, n'a jamais été aussi conséquente. Nos émigrés font leurs emplettes en Algérie. Ils mettent les bouchées doubles. De l'alimentaire au vestimentaire en passant par l'électroménager, jusqu'aux fournitures scolaires. Tel que ce père de famille rencontré dans une librairie à Raïs-Hamidou. Pour économiser sur son budget, il a convenu d'acheter ici une bonne quantité d'affaires scolaires, particulièrement les cahiers et les crayons de couleurs. "Les prix sont raisonnables par rapport à ceux pratiqués en France", dira-il. C'est le même engouement un peu partout, mais cette fois-ci pour les vêtements. L'heure est aux soldes dans quelques magasins commercialisant des marques. Ici, les émigrés ont envahi les lieux. C'est le cas de Yanis. Il a acheté deux paires de baskets. "Elles coûtent énormément moins cher qu'en France", avoue-t-il. En plus des tenues vestimentaires, les émigrés optent aussi pour l'électroménager et même les légumes secs. "C'est pas toujours la fête" a déclaré, un jeune commerçant d'habillement. "Alors autant saisir cette occasio" se réjouit-il. Ce gérant ne cache pas sa joie d'avoir réussi à écouler presque toute sa marchandise. Et nous imaginons que c'est cas chez tous les commerçants qui ont ainsi réussi à gonfler leurs chiffres d'affaires. Bien que certains ressortissants algériens fassent leur "ravitaillement" dans leur pays d'origine pour des raisons économiques, d'autres justifient ces achats par la nostalgie, "rihet lebled", comme ils disent. Si on revient une dizaine ou une vingtaine d'années en arrière, à une époque où ces derniers de retour en Algérie se distinguaient par leurs véhicules chargés jusqu'au toit cette image s'estompe peu à peu. On a constaté sur les lieux que cette situation n'est plus de mise, puisqu'elle s'est renversée. Nos compatriotes n'hésitent plus à faire leurs emplettes en Algérie avant de repartir là-bas "chezeux". Les raisons ? Les mêmes produits proposés ici à la vente s'avèrent nettement moins chers. L'Algérie fait donc le bonheur de sa communauté installée à l'étranger. Belles vacances sous le soleil, shopping à volonté... Tout ce dont peut rêver l'émigré, qui ne pourra autant se gâter de l'autre côté de la Méditerranée. Cette année encore, c'est le moment ou jamais de faire des affaires pour nos commerçants. Avec l'augmentation des cours de l'euro au marché noir, c'est le jackpot. La cagnotte qu'ils empocheront en cette période, n'a jamais été aussi conséquente. Nos émigrés font leurs emplettes en Algérie. Ils mettent les bouchées doubles. De l'alimentaire au vestimentaire en passant par l'électroménager, jusqu'aux fournitures scolaires. Tel que ce père de famille rencontré dans une librairie à Raïs-Hamidou. Pour économiser sur son budget, il a convenu d'acheter ici une bonne quantité d'affaires scolaires, particulièrement les cahiers et les crayons de couleurs. "Les prix sont raisonnables par rapport à ceux pratiqués en France", dira-il. C'est le même engouement un peu partout, mais cette fois-ci pour les vêtements. L'heure est aux soldes dans quelques magasins commercialisant des marques. Ici, les émigrés ont envahi les lieux. C'est le cas de Yanis. Il a acheté deux paires de baskets. "Elles coûtent énormément moins cher qu'en France", avoue-t-il. En plus des tenues vestimentaires, les émigrés optent aussi pour l'électroménager et même les légumes secs. "C'est pas toujours la fête" a déclaré, un jeune commerçant d'habillement. "Alors autant saisir cette occasio" se réjouit-il. Ce gérant ne cache pas sa joie d'avoir réussi à écouler presque toute sa marchandise. Et nous imaginons que c'est cas chez tous les commerçants qui ont ainsi réussi à gonfler leurs chiffres d'affaires. Bien que certains ressortissants algériens fassent leur "ravitaillement" dans leur pays d'origine pour des raisons économiques, d'autres justifient ces achats par la nostalgie, "rihet lebled", comme ils disent.
