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Le rendez-vous le plus excentrique de la planète
Festival Burning Man
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 09 - 2015

Lieu de création sans limites, il est difficile de décrire le festival tant il existe des activités différentes : atelier tantras, jonglerie ou construction, spectacles en tous genres, concerts... sans oublier les tempêtes de sable qui offrent à l'ensemble un air de mirage.
Lieu de création sans limites, il est difficile de décrire le festival tant il existe des activités différentes : atelier tantras, jonglerie ou construction, spectacles en tous genres, concerts... sans oublier les tempêtes de sable qui offrent à l'ensemble un air de mirage.
Le festival Burning Man –littéralement, l'homme qui brûle – développe des formes radicales d'expression et d'autonomie qui séduisent ou intriguent le monde entier. Des dizaines de milliers de personnes investissent le désert Black Rock dans le Nevada à partir de ce dimanche 30 août.
Au commencement de cette utopie, deux hommes, Larry Harvey et Jerry James, qui brûlent une effigie en bois sur la plage Baker Beach, au pied du Golden Gate Bridge à San Francisco, en 1986. Près de trente ans plus tard, la statue de bois fait plus de 20 mètres de haut et elle est devenue le symbole d'un festival qui rassemble environ 70.000 personnes dans ce désert de la côte ouest des Etats-Unis.
Cette statue, "The burning Man", est brûlée à la fin de l'événement comme toutes les oeuvres d'art. Et la ville (appelée "Black Rock City") redevient poussière. Lieu de création sans limites, il est difficile de décrire le festival tant il existe des activités différentes : atelier tantras, jonglerie ou construction, spectacles en tous genres, concerts... sans oublier les tempêtes de sable qui offrent à l'ensemble un air de mirage.
Sur le site, place au vélo, car seules les « voitures mutantes » (des voitures aménagées et déguisées) traversent la zone pour le plus grand plaisir des participants, appelé les "burners". C'est un spectacle permanent, partout ! On ne peut pas s'en lasser. Le festival Burning Man est divisé en centaines de camps qui proposent des activités ou des thématiques différentes. Si créativité et partage sont les maîtres mots de l'événement, le rassemblement sensibilise aussi à la cause environnementale.
Par exemple, chacun doit rentrer avec ses déchets - jusqu'aux eaux usées - et des bénévoles sillonnent le site pendant trois mois afin de nettoyer les derniers clous ou mégots qui traineraient sur le sable. Le festival a bénéficié du développement concomitant d'internet et s'est répandu à travers le monde comme une trainée de sable. On ne compte plus les déclinaisons locales comme Afrikaburn en Afrique du Sud, ou Nowhere en Espagne, pour ne citer que les plus importants.
Cet intérêt global peut s'expliquer de différentes façons. D'une part, les étrangers, nombreux à Burning Man, ont pu rapporter l'initiative dans leur pays d'origine avec l'avantage de proposer un événement à moindre coût. D'autre part, cette tendance reflète l'attrait d'une génération vers un modèle qui va au-delà de la société capitaliste et qui se tourne vers d'autres formes de spiritualité.
Le festival Burning Man –littéralement, l'homme qui brûle – développe des formes radicales d'expression et d'autonomie qui séduisent ou intriguent le monde entier. Des dizaines de milliers de personnes investissent le désert Black Rock dans le Nevada à partir de ce dimanche 30 août.
Au commencement de cette utopie, deux hommes, Larry Harvey et Jerry James, qui brûlent une effigie en bois sur la plage Baker Beach, au pied du Golden Gate Bridge à San Francisco, en 1986. Près de trente ans plus tard, la statue de bois fait plus de 20 mètres de haut et elle est devenue le symbole d'un festival qui rassemble environ 70.000 personnes dans ce désert de la côte ouest des Etats-Unis.
Cette statue, "The burning Man", est brûlée à la fin de l'événement comme toutes les oeuvres d'art. Et la ville (appelée "Black Rock City") redevient poussière. Lieu de création sans limites, il est difficile de décrire le festival tant il existe des activités différentes : atelier tantras, jonglerie ou construction, spectacles en tous genres, concerts... sans oublier les tempêtes de sable qui offrent à l'ensemble un air de mirage.
Sur le site, place au vélo, car seules les « voitures mutantes » (des voitures aménagées et déguisées) traversent la zone pour le plus grand plaisir des participants, appelé les "burners". C'est un spectacle permanent, partout ! On ne peut pas s'en lasser. Le festival Burning Man est divisé en centaines de camps qui proposent des activités ou des thématiques différentes. Si créativité et partage sont les maîtres mots de l'événement, le rassemblement sensibilise aussi à la cause environnementale.
Par exemple, chacun doit rentrer avec ses déchets - jusqu'aux eaux usées - et des bénévoles sillonnent le site pendant trois mois afin de nettoyer les derniers clous ou mégots qui traineraient sur le sable. Le festival a bénéficié du développement concomitant d'internet et s'est répandu à travers le monde comme une trainée de sable. On ne compte plus les déclinaisons locales comme Afrikaburn en Afrique du Sud, ou Nowhere en Espagne, pour ne citer que les plus importants.
Cet intérêt global peut s'expliquer de différentes façons. D'une part, les étrangers, nombreux à Burning Man, ont pu rapporter l'initiative dans leur pays d'origine avec l'avantage de proposer un événement à moindre coût. D'autre part, cette tendance reflète l'attrait d'une génération vers un modèle qui va au-delà de la société capitaliste et qui se tourne vers d'autres formes de spiritualité.


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