La justice française a affirmé jeudi, un mois après les autorités malaisiennes, que le fragment d'aile d'avion trouvé fin juillet à La Réunion provenait "avec certitude" du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014 avec 239 personnes lors d'un vol entre Kuala Lumpur et Pékin. La justice française a affirmé jeudi, un mois après les autorités malaisiennes, que le fragment d'aile d'avion trouvé fin juillet à La Réunion provenait "avec certitude" du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014 avec 239 personnes lors d'un vol entre Kuala Lumpur et Pékin. Les expertises permettent "d'affirmer avec certitude que le flaperon découvert à La Réunion (...) correspond à celui du vol MH370", a annoncé le parquet de Paris. Il avait ouvert une enquête immédiatement après l'accident car quatre victimes sont françaises. "Toutes les expertises et toutes les investigations doivent être désormais menées sur le débris, sans aucune pression, notamment des autorités malaisiennes", a souligné l'avocate. La provenance de ce fragment d'avion, appelé flaperon, faisait peu de doutes. Les autorités malaisiennes avaient affirmé juste après sa découverte sur un rivage de l'île qu'il s'agissait d'une pièce de Boeing 777. Or, depuis la mise en service du modèle en 1995, seuls deux autres Boeing 777 ont été impliqués dans des accidents mortels, tous deux survenus loin de l'océan Indien Kuala Lumpur avait assuré le 6 août que la pièce provenait du vol MH370. Le parquet de Paris s'était montré plus prudent, évoquant de "très fortes présomptions", en attendant que des expertises soient réalisées. Les analyses effectuées depuis, au laboratoire de la direction générale de l'armement du ministère de la Défense (DGA TA) à Balma près de Toulouse, ont permis de relever "trois numéros à l'intérieur du flaperon" qui ont conduit à une société sous-traitante de Boeing, l'entreprise Airbus Defense and Space (ADSSAU) à Séville, explique le parquet de Paris dans un communiqué. L'étude de documents et "l'audition d'un technicien de l'entreprise" permettent "d'associer formellement l'un des trois numéros relevés à l'intérieur du flaperon au numéro de série du flaperon du MH370", conclut le parquet. Ce morceau d'aile est à ce jour le seul débris formellement identifié de l'appareil. Après sa découverte, la France a lancé pendant dix jours une campagne de recherches au large de l'île. Mais ces opérations se sont révélées infructueuses: aucun élément susceptible d'appartenir à un avion n'a été identifié. La disparition du Boeing 777 avait entraîné de colossales opérations de recherches - menées par une coalition internationale incluant la Chine, la Malaisie, les Etats-Unis et coordonnées par l'Australie- et nourri toutes sortes d'hypothèses dans ce qui est l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation civile. Les expertises permettent "d'affirmer avec certitude que le flaperon découvert à La Réunion (...) correspond à celui du vol MH370", a annoncé le parquet de Paris. Il avait ouvert une enquête immédiatement après l'accident car quatre victimes sont françaises. "Toutes les expertises et toutes les investigations doivent être désormais menées sur le débris, sans aucune pression, notamment des autorités malaisiennes", a souligné l'avocate. La provenance de ce fragment d'avion, appelé flaperon, faisait peu de doutes. Les autorités malaisiennes avaient affirmé juste après sa découverte sur un rivage de l'île qu'il s'agissait d'une pièce de Boeing 777. Or, depuis la mise en service du modèle en 1995, seuls deux autres Boeing 777 ont été impliqués dans des accidents mortels, tous deux survenus loin de l'océan Indien Kuala Lumpur avait assuré le 6 août que la pièce provenait du vol MH370. Le parquet de Paris s'était montré plus prudent, évoquant de "très fortes présomptions", en attendant que des expertises soient réalisées. Les analyses effectuées depuis, au laboratoire de la direction générale de l'armement du ministère de la Défense (DGA TA) à Balma près de Toulouse, ont permis de relever "trois numéros à l'intérieur du flaperon" qui ont conduit à une société sous-traitante de Boeing, l'entreprise Airbus Defense and Space (ADSSAU) à Séville, explique le parquet de Paris dans un communiqué. L'étude de documents et "l'audition d'un technicien de l'entreprise" permettent "d'associer formellement l'un des trois numéros relevés à l'intérieur du flaperon au numéro de série du flaperon du MH370", conclut le parquet. Ce morceau d'aile est à ce jour le seul débris formellement identifié de l'appareil. Après sa découverte, la France a lancé pendant dix jours une campagne de recherches au large de l'île. Mais ces opérations se sont révélées infructueuses: aucun élément susceptible d'appartenir à un avion n'a été identifié. La disparition du Boeing 777 avait entraîné de colossales opérations de recherches - menées par une coalition internationale incluant la Chine, la Malaisie, les Etats-Unis et coordonnées par l'Australie- et nourri toutes sortes d'hypothèses dans ce qui est l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation civile.