Les prix internationaux du pétrole ont chuté brutalement. Une légère remontée des cours en avril 2015 avait donné un peu d'espoir pour les groupes pétroliers et les pays exportateurs de pétrole, mais les changements économiques et géopolitiques intervenus ces dernières semaines font à nouveau fléchir les cours. Les prix internationaux du pétrole ont chuté brutalement. Une légère remontée des cours en avril 2015 avait donné un peu d'espoir pour les groupes pétroliers et les pays exportateurs de pétrole, mais les changements économiques et géopolitiques intervenus ces dernières semaines font à nouveau fléchir les cours. Cette "baisse brutale des cours des hydrocarbures, qui risque de durer, impacte les ressources de notre pays. Il s'agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l'ensemble de l'année 2015", a souligné Sellal en septembre dernier, lors d'une rencontre avec la communauté universitaire et académique organisée par le Conseil national économique et social (Cnes). Les conséquences d'"une baisse étalée" des cours, a poursuivi le Premier ministre, seront la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l'accroissement de la dette publique interne. De nombreuses institutions, gouvernementales ou autres, se préoccupent de cette baisse des prix qui risque de rendre encore plus problématique le financement des immenses besoins en investissements et autres. Pour Sellal, cette conjoncture "difficile" plaide pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". Dans ce contexte, dont la conjoncture actuelle est certes difficile, plusieurs projets seront gelés ou reportés pour une date ultérieure. A juste titre, le crédit à la consommation tant attendu par les citoyens en est une cible. Il semble que sa reconduction ne serait pas pour demain ! En tout cas, c'est ce qu'indique cette discorde entre les ministres du gouvernement Sellal qui sont partagés entre partisans et opposants à cette idée. Selon des sources gouvernementales, la relance du crédit à la consommation est confrontée à pas mal d'entraves et des divergences entre les membres du gouvernement quant à son efficacité bien qu'il soit inclus dans la loi de finances (LF2015). D'ailleurs, toutes les mesures seraient prises par les ministères concernés, y compris les banques, sachant que la décision a été prise à l'époque de Benbada qui avait précisé, dans une interview accordée à l'APS, que le crédit "concernera l'achat de véhicules produits localement". Les mêmes sources ajoutent que le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, semble peu enthousiaste en demandant de reporter l'entrée en vigueur du projet. Pour lui, le crédit à la consommation est valable pour les pays souffrant de l'excédent de produits où l'offre est supérieure à la demande, ce qui n'est pas le cas, selon lui, pour le produit algérien qui n'arrive pas à répondre à la demande du marché local. Les arguments avancés par le ministre du Commerce auraient suscité des réactions controversées parmi les membres du staff gouvernemental. Certains auraient même reproché la position de Belaïb qui n'est autre que celle de sa famille politique (RND), sachant que son secrétaire général, Ahmed Ouyahia a affirmé que son parti ne serait pas favorable à la relance dudit crédit qu'il juge inefficace. Cette "baisse brutale des cours des hydrocarbures, qui risque de durer, impacte les ressources de notre pays. Il s'agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l'ensemble de l'année 2015", a souligné Sellal en septembre dernier, lors d'une rencontre avec la communauté universitaire et académique organisée par le Conseil national économique et social (Cnes). Les conséquences d'"une baisse étalée" des cours, a poursuivi le Premier ministre, seront la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l'accroissement de la dette publique interne. De nombreuses institutions, gouvernementales ou autres, se préoccupent de cette baisse des prix qui risque de rendre encore plus problématique le financement des immenses besoins en investissements et autres. Pour Sellal, cette conjoncture "difficile" plaide pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". Dans ce contexte, dont la conjoncture actuelle est certes difficile, plusieurs projets seront gelés ou reportés pour une date ultérieure. A juste titre, le crédit à la consommation tant attendu par les citoyens en est une cible. Il semble que sa reconduction ne serait pas pour demain ! En tout cas, c'est ce qu'indique cette discorde entre les ministres du gouvernement Sellal qui sont partagés entre partisans et opposants à cette idée. Selon des sources gouvernementales, la relance du crédit à la consommation est confrontée à pas mal d'entraves et des divergences entre les membres du gouvernement quant à son efficacité bien qu'il soit inclus dans la loi de finances (LF2015). D'ailleurs, toutes les mesures seraient prises par les ministères concernés, y compris les banques, sachant que la décision a été prise à l'époque de Benbada qui avait précisé, dans une interview accordée à l'APS, que le crédit "concernera l'achat de véhicules produits localement". Les mêmes sources ajoutent que le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, semble peu enthousiaste en demandant de reporter l'entrée en vigueur du projet. Pour lui, le crédit à la consommation est valable pour les pays souffrant de l'excédent de produits où l'offre est supérieure à la demande, ce qui n'est pas le cas, selon lui, pour le produit algérien qui n'arrive pas à répondre à la demande du marché local. Les arguments avancés par le ministre du Commerce auraient suscité des réactions controversées parmi les membres du staff gouvernemental. Certains auraient même reproché la position de Belaïb qui n'est autre que celle de sa famille politique (RND), sachant que son secrétaire général, Ahmed Ouyahia a affirmé que son parti ne serait pas favorable à la relance dudit crédit qu'il juge inefficace.