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La Tunisie à nouveau martyrisée
Au moins 13 morts dans un attentat, l'état d'urgence décrété
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2015

Un attentat contre un bus de la garde présidentielle a fait au moins 13 morts et 20 blessés, dont 3 grièvement, mardi 24 novembre, en plein centre de Tunis, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé tunisien. L'état d'urgence, qui avait été levé le mois dernier, a été de nouveau décrété et un couvrefeu mis en place de 21 h à 5 h du matin
Un attentat contre un bus de la garde présidentielle a fait au moins 13 morts et 20 blessés, dont 3 grièvement, mardi 24 novembre, en plein centre de Tunis, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé tunisien. L'état d'urgence, qui avait été levé le mois dernier, a été de nouveau décrété et un couvrefeu mis en place de 21 h à 5 h du matin
Le terrorisme frappe à nouveau la Tunisie. Après Le Bardo, Sousse, la décapitation barbare d'un berger au Djebel Mghila, Tunis vient d'être frappée au coeur, laissant plusieurs victimes parmi la garde présidentielle. Une bombe visant un bus de la sécurité présidentielle, qui transportait des forces de l'ordre, a explosé dans le centre de la capitale tunisienne.
La piste d'un attentat suicide est pour l'instant privilégiée. Des sources proches de la sécurité et de la Présidence ont confirmé l'explosion. Ils ont dit ignorer à ce stade si une bombe en était à l'origine ou si un projectile a été tiré en direction du bus, sur l'avenue Mohamed-V. La piste d'un attentat suicide est privilégiée mais certains témoins affirment également avoir vu un homme lancer une bombe au passage du bus. L'explosion a fait au moins 13 morts mais le bilan est encore incertain.
Au moins 12 morts parmi la sécurité présidentielle
A proximité du site de l'attentat contre un bus de la sécurité présidentielle dans le centre de Tunis, le mardi 24 novembre. Au moins douze personnes ont été tuées. L'explosion s'est produite à 17h15 avenue Mohamed-V, l'un des grands axes de la capitale tunisienne, non loin du ministère de l'intérieur.
Au moins 12 membres de la sécurité présidentielle ont été tués, "la treizième victime n'a pas encore été identifiée", a annoncé un responsable du ministère. Sur les 20 blessés, "quatre sont des civils", a-t-il précisé.
L'état d'urgence décrété
Prendre les mesures sécuritaires d'urgence est tout aussi nécessaire, mais ces mesures ne risquent-elles pas d'avoir le même effet que celles précédemment prises en attendant le prochain coup ? Ce qu'il faut aujourd'hui c'est avant tout regarder la vérité en face ! Sans cela, ça sera une hibernation de mots et se contenter d'artifices face à une marée qui déferle sur la Tunisie et menace d'emporter toute la région.
La mesure marque une nouvelle séquence dans la laborieuse transition démocratique tunisienne. Pour ce, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a décrété, mardi dernier, l'état d'urgence pour 30 jours après l'attaque djihadiste visant un bus de la sécurité présidentielle, qui transportait des forces de l'ordre. Dans un discours solennel à la nation retransmis à la Télévision nationale, le chef de l'Etat a justifié sa décision en invoquant l'existence d'un "danger imminent" pesant sur la sécurité du pays.
"Au vu de cet évènement douloureux, de cette grande tragédie (...) je proclame l'état d'urgence pour 30 jours aux termes de la loi et un couvre-feu dans le Grand-Tunis à partir de 21h jusqu'à demain 5h", a déclaré le chef de l'Etat dans une brève allocution télévisée. Cette menace, a-t-il précisé, "nécessite le déploiement de toutes les unités sécuritaires de la police, de la garde nationale et de l'armée".
Le terrorisme frappe à nouveau la Tunisie. Après Le Bardo, Sousse, la décapitation barbare d'un berger au Djebel Mghila, Tunis vient d'être frappée au coeur, laissant plusieurs victimes parmi la garde présidentielle. Une bombe visant un bus de la sécurité présidentielle, qui transportait des forces de l'ordre, a explosé dans le centre de la capitale tunisienne.
La piste d'un attentat suicide est pour l'instant privilégiée. Des sources proches de la sécurité et de la Présidence ont confirmé l'explosion. Ils ont dit ignorer à ce stade si une bombe en était à l'origine ou si un projectile a été tiré en direction du bus, sur l'avenue Mohamed-V. La piste d'un attentat suicide est privilégiée mais certains témoins affirment également avoir vu un homme lancer une bombe au passage du bus. L'explosion a fait au moins 13 morts mais le bilan est encore incertain.
Au moins 12 morts parmi la sécurité présidentielle
A proximité du site de l'attentat contre un bus de la sécurité présidentielle dans le centre de Tunis, le mardi 24 novembre. Au moins douze personnes ont été tuées. L'explosion s'est produite à 17h15 avenue Mohamed-V, l'un des grands axes de la capitale tunisienne, non loin du ministère de l'intérieur.
Au moins 12 membres de la sécurité présidentielle ont été tués, "la treizième victime n'a pas encore été identifiée", a annoncé un responsable du ministère. Sur les 20 blessés, "quatre sont des civils", a-t-il précisé.
L'état d'urgence décrété
Prendre les mesures sécuritaires d'urgence est tout aussi nécessaire, mais ces mesures ne risquent-elles pas d'avoir le même effet que celles précédemment prises en attendant le prochain coup ? Ce qu'il faut aujourd'hui c'est avant tout regarder la vérité en face ! Sans cela, ça sera une hibernation de mots et se contenter d'artifices face à une marée qui déferle sur la Tunisie et menace d'emporter toute la région.
La mesure marque une nouvelle séquence dans la laborieuse transition démocratique tunisienne. Pour ce, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a décrété, mardi dernier, l'état d'urgence pour 30 jours après l'attaque djihadiste visant un bus de la sécurité présidentielle, qui transportait des forces de l'ordre. Dans un discours solennel à la nation retransmis à la Télévision nationale, le chef de l'Etat a justifié sa décision en invoquant l'existence d'un "danger imminent" pesant sur la sécurité du pays.
"Au vu de cet évènement douloureux, de cette grande tragédie (...) je proclame l'état d'urgence pour 30 jours aux termes de la loi et un couvre-feu dans le Grand-Tunis à partir de 21h jusqu'à demain 5h", a déclaré le chef de l'Etat dans une brève allocution télévisée. Cette menace, a-t-il précisé, "nécessite le déploiement de toutes les unités sécuritaires de la police, de la garde nationale et de l'armée".


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