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Les Algériens redoutent le scénario de 2016
Face aux contradictions du discours officiel
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2015

L'austérité budgétaire et les augmentations de taxes font davantage peur aux citoyens. Malgré les assurances du Premier ministre, les contradictions sur la politique sociale font craindre une crise plus aggravée.
L'austérité budgétaire et les augmentations de taxes font davantage peur aux citoyens. Malgré les assurances du Premier ministre, les contradictions sur la politique sociale font craindre une crise plus aggravée.
Les discours du gouvernement ont eu l'inconvénient de présenter des contradictions dans le traitement de la crise qui secoue l'Algérie sur le front économique et social. On se rappelle il y a juste 3 mois que le ministre du Commerce Bakhti Belaib a révélé que « le gouvernement est entrain d'étudier la proposition de cibler certaines subventions » sans donner trop de détail.
La façon de révéler brutalement cette information, a placé les citoyens au qui vive en retenant de cette déclaration que leurs acquis sociaux seraient remis en cause. Mais en octobre dernier, le ministre des Finances Benkhalfa a reconsidéré l'enjeu en rassurant que «l'Algérie ne traverse pas une crise » et quelques jours plus tard voici un Premier ministre sur un ton rassurant qui indique : « On tient bon! ».
Entre Sellal et certains experts qui n'ont pas cessé de souligner la dangerosité de la situation, il y a forcément un fossé. Pour ne pas brusquer, le gouvernement a voulu soigner par la communication institutionnelle son discours aux Algériens en minimisant les risques sur le scénario catastrophe. Mais bien plus, le Premier ministre a tenté aussi de convaincre sur la promesse de ne pas abandonner le « social » allusion faite aux subventions de certains prix de première nécessité, le logement social et les différentes aides apportés aux couches défavorisées.
Il a martelé à plusieurs reprises que la politique sociale de l'Etat ne changera pas malgré la baisse des recettes des hydrocarbures. Or, durant les premiers mois de l'année 2015, le gouvernement a tenu à conserver un silence un peu « suspect » sur l'impact de la chute des revenus pétroliers et son incidence sur le front social. Mais dés la rentrée, des débats télévisés, des conférences de spécialistes et les critiques de la classe politique, ont ravivé les craintes autour de l'opacité qui entoure la gestion de la crise qui a commencé à manifester ses premiers signes.
On a reconsidéré les chiffres sur les vraies recettes que détiennent les caisses de l'Etat, le grignotage qui a affecté les réserves de change et de surcroît l'arrêt de certains projets infrastructurels qui a mis le feu à la mèche. Les partis de l'opposition n'attendaient que cette occasion pour tirer à boulets rouges sur un gouvernement qu'ils mettent en point de mire.
Les déclarations incendiaires des uns et les propos intempestifs des autres ont bousculé l'actualité ces dernières semaines où le déballage médiatique a été au centre de ces feux nourris. Autour de l'austérité budgétaire et la suppression des rallonges pour certains secteurs, le gouvernement a voulu se défendre en ne ciblant que les administrations et institutions budgétivores.
Toutefois, l'opinion publique a été partagée sur une question qui hante tous les Algériens. Faut-il ou non croire à ce qui dit et compte faire le gouvernement ? Pour la plupart, le ras-le-bol sur les mesures d'austérité n'est qu'un arbre qui cache la forêt. Pour d'autres, les augmentations de taxes dont devraient s'acquitter l'ensemble des citoyens sont le recours qui ne doit pas justifier les solutions de l'extrême.
Les discours du gouvernement ont eu l'inconvénient de présenter des contradictions dans le traitement de la crise qui secoue l'Algérie sur le front économique et social. On se rappelle il y a juste 3 mois que le ministre du Commerce Bakhti Belaib a révélé que « le gouvernement est entrain d'étudier la proposition de cibler certaines subventions » sans donner trop de détail.
La façon de révéler brutalement cette information, a placé les citoyens au qui vive en retenant de cette déclaration que leurs acquis sociaux seraient remis en cause. Mais en octobre dernier, le ministre des Finances Benkhalfa a reconsidéré l'enjeu en rassurant que «l'Algérie ne traverse pas une crise » et quelques jours plus tard voici un Premier ministre sur un ton rassurant qui indique : « On tient bon! ».
Entre Sellal et certains experts qui n'ont pas cessé de souligner la dangerosité de la situation, il y a forcément un fossé. Pour ne pas brusquer, le gouvernement a voulu soigner par la communication institutionnelle son discours aux Algériens en minimisant les risques sur le scénario catastrophe. Mais bien plus, le Premier ministre a tenté aussi de convaincre sur la promesse de ne pas abandonner le « social » allusion faite aux subventions de certains prix de première nécessité, le logement social et les différentes aides apportés aux couches défavorisées.
Il a martelé à plusieurs reprises que la politique sociale de l'Etat ne changera pas malgré la baisse des recettes des hydrocarbures. Or, durant les premiers mois de l'année 2015, le gouvernement a tenu à conserver un silence un peu « suspect » sur l'impact de la chute des revenus pétroliers et son incidence sur le front social. Mais dés la rentrée, des débats télévisés, des conférences de spécialistes et les critiques de la classe politique, ont ravivé les craintes autour de l'opacité qui entoure la gestion de la crise qui a commencé à manifester ses premiers signes.
On a reconsidéré les chiffres sur les vraies recettes que détiennent les caisses de l'Etat, le grignotage qui a affecté les réserves de change et de surcroît l'arrêt de certains projets infrastructurels qui a mis le feu à la mèche. Les partis de l'opposition n'attendaient que cette occasion pour tirer à boulets rouges sur un gouvernement qu'ils mettent en point de mire.
Les déclarations incendiaires des uns et les propos intempestifs des autres ont bousculé l'actualité ces dernières semaines où le déballage médiatique a été au centre de ces feux nourris. Autour de l'austérité budgétaire et la suppression des rallonges pour certains secteurs, le gouvernement a voulu se défendre en ne ciblant que les administrations et institutions budgétivores.
Toutefois, l'opinion publique a été partagée sur une question qui hante tous les Algériens. Faut-il ou non croire à ce qui dit et compte faire le gouvernement ? Pour la plupart, le ras-le-bol sur les mesures d'austérité n'est qu'un arbre qui cache la forêt. Pour d'autres, les augmentations de taxes dont devraient s'acquitter l'ensemble des citoyens sont le recours qui ne doit pas justifier les solutions de l'extrême.


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