Les habitants de Hammam- Melouane, à l'est de Blida, où a été enregistrée, tôt mercredi, une secousse tellurique de 4,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, vivent la peur au ventre de crainte de voir se reproduire des répliques similaires à celles ayant suivi des séismes ayant déjà frappé la région auparavant. Les habitants de Hammam- Melouane, à l'est de Blida, où a été enregistrée, tôt mercredi, une secousse tellurique de 4,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, vivent la peur au ventre de crainte de voir se reproduire des répliques similaires à celles ayant suivi des séismes ayant déjà frappé la région auparavant. La peur se lisait sur les visages des habitants, des heures après la secousse tellurique de mercredi. La plupart d'entre eux ont "passé la nuit à la belle étoile de peur des répliques", ont-ils déclaré à l'APS, tandis que d'autres ont exprimé leur crainte d'éventuelles autres secousses, surtout que cette commune a enregistré six répliques du genre depuis le 21 février 2015. Des séismes qui avaient causé des dégâts matériels divers, en plus d'une grande panique chez la population, les enfants notamment. Aussi, le mot "séisme" était sur toutes les lèvres ce matin, dans les cafés maures, à l'école et dans la rue et autres espaces publics. Une dame, rencontrée par l'APS, alors qu'elle accompagnait sa petite fille à l'école, a avoué avoir "vendu son mobilier de peur qu'il ne tombe sur sa petite famille, en cas de survenue d'un éventuel séisme", signalant que sa maison ne contient actuellement que les lits et des appareils électroménagers. De leur côté, les services de la Protection civile de la wilaya ont intensifié les sorties d'inspection sur le terrain sans toutefois recenser de dégâts et ce, dès l'annonce du séisme dont l'épicentre a été localisé à trois km au nord de Hammam-Melouane. Un constat corroboré par le président de la commune de Hammam-Melouane, Brahim Amiche, qui a, néanmoins, signalé des "fissurations dans certaines bâtisses de citoyens et bâtiments publics, dont des établissements éducatifs". Des normes de construction non respectées Selon le responsable du bureau de contrôle technique des constructions (CTC) de la wilaya, les dommages survenus au niveau de certaines constructions de la région de Hammam-Melaouane sont essentiellement dus au "non respect des normes de construction par leur propriétaires". "La majorité des fissures de ces constructions sont dues au non respect des normes techniques de construction, à l'opposée des bâtiments publics, qui ont subi des dégâts minimes, car construits en conformité avec les normes fixées en la matière, sous le contrôle de bureaux d'étude", a déclaré à l'APS Ahcene Mokrani. Il a signalé la constitution d'équipes pour l'inspection des constructions endommagées, en application des instructions du wali, Abdelkader Bouazghi, ajoutant que les résultats préliminaires ont démontré que les dégâts sont "minimes" et que "les fondations n'ont pas été touchées". Un rapport final sur la situation sera remis au wali et au chef de daïra, après le parachèvement de l'opération, durant les trois (3) prochains jours, en vue de l'élaboration de la liste de citoyens qui devraaient bénéficier d'aides pour la réfection de leurs maisons. Des faamilless abandonnent leurs maisons Les nombreux séismes enregistrés dans la région de Hammam-Melouane, en 2015, ont fini par semer un climat de psychose chez la population, au point ou des citoyens ont carrément abandonné leurs maisons pour aller habiter dans d'autres régions de la wilaya. "Nous avons préféré partir pour aller vivre ailleurs, afin d'éviter que nos enfants subissent d'autres chocs similaires", ont déclaré certains d'entre eux. Un habitant de la région a, ainsi, raconté que ses deux voisins ont quitté la région pour la même cause, en dépit du fait que leur lieu de travail se trouve dans la commune de Hammam-Melouane. Une septuagénaire a, aussi, fait part de son projet de quitter la région, car son mari est atteint d'hypertension et que chaque choc du à un séisme lui est préjudiciable. D'autres personnes ont opté pour le mode de location de maisons loin de cette région, tout en gardant leurs maisons qu'ils refusent de vendre car, selon eux, "témoins de leurs plus beaux souvenirs"... La peur se lisait sur les visages des habitants, des heures après la secousse tellurique de mercredi. La plupart d'entre eux ont "passé la nuit à la belle étoile de peur des répliques", ont-ils déclaré à l'APS, tandis que d'autres ont exprimé leur crainte d'éventuelles autres secousses, surtout que cette commune a enregistré six répliques du genre depuis le 21 février 2015. Des séismes qui avaient causé des dégâts matériels divers, en plus d'une grande panique chez la population, les enfants notamment. Aussi, le mot "séisme" était sur toutes les lèvres ce matin, dans les cafés maures, à l'école et dans la rue et autres espaces publics. Une dame, rencontrée par l'APS, alors qu'elle accompagnait sa petite fille à l'école, a avoué avoir "vendu son mobilier de peur qu'il ne tombe sur sa petite famille, en cas de survenue d'un éventuel séisme", signalant que sa maison ne contient actuellement que les lits et des appareils électroménagers. De leur côté, les services de la Protection civile de la wilaya ont intensifié les sorties d'inspection sur le terrain sans toutefois recenser de dégâts et ce, dès l'annonce du séisme dont l'épicentre a été localisé à trois km au nord de Hammam-Melouane. Un constat corroboré par le président de la commune de Hammam-Melouane, Brahim Amiche, qui a, néanmoins, signalé des "fissurations dans certaines bâtisses de citoyens et bâtiments publics, dont des établissements éducatifs". Des normes de construction non respectées Selon le responsable du bureau de contrôle technique des constructions (CTC) de la wilaya, les dommages survenus au niveau de certaines constructions de la région de Hammam-Melaouane sont essentiellement dus au "non respect des normes de construction par leur propriétaires". "La majorité des fissures de ces constructions sont dues au non respect des normes techniques de construction, à l'opposée des bâtiments publics, qui ont subi des dégâts minimes, car construits en conformité avec les normes fixées en la matière, sous le contrôle de bureaux d'étude", a déclaré à l'APS Ahcene Mokrani. Il a signalé la constitution d'équipes pour l'inspection des constructions endommagées, en application des instructions du wali, Abdelkader Bouazghi, ajoutant que les résultats préliminaires ont démontré que les dégâts sont "minimes" et que "les fondations n'ont pas été touchées". Un rapport final sur la situation sera remis au wali et au chef de daïra, après le parachèvement de l'opération, durant les trois (3) prochains jours, en vue de l'élaboration de la liste de citoyens qui devraaient bénéficier d'aides pour la réfection de leurs maisons. Des faamilless abandonnent leurs maisons Les nombreux séismes enregistrés dans la région de Hammam-Melouane, en 2015, ont fini par semer un climat de psychose chez la population, au point ou des citoyens ont carrément abandonné leurs maisons pour aller habiter dans d'autres régions de la wilaya. "Nous avons préféré partir pour aller vivre ailleurs, afin d'éviter que nos enfants subissent d'autres chocs similaires", ont déclaré certains d'entre eux. Un habitant de la région a, ainsi, raconté que ses deux voisins ont quitté la région pour la même cause, en dépit du fait que leur lieu de travail se trouve dans la commune de Hammam-Melouane. Une septuagénaire a, aussi, fait part de son projet de quitter la région, car son mari est atteint d'hypertension et que chaque choc du à un séisme lui est préjudiciable. D'autres personnes ont opté pour le mode de location de maisons loin de cette région, tout en gardant leurs maisons qu'ils refusent de vendre car, selon eux, "témoins de leurs plus beaux souvenirs"...