La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, s'est exprimée, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, pour y détailler les mesures arrêtées pour assurer le succès du déroulement de l'examen du baccalauréat. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, s'est exprimée, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, pour y détailler les mesures arrêtées pour assurer le succès du déroulement de l'examen du baccalauréat. Environ 818.518 élèves, contre 850.000 en 2015, concourrons, à partir du 29 mai prochain, aux épreuves du baccalauréat. Parmi eux, 268.221 y prennent part à titre de candidats libres. Elle tient, en préambule, à souligner que les sujets sur lesquels auront à disserter les lycéens ont, tous, été élaborés sur la base des programmes enseignés, en tenant compte du "niveau moyen d'une classe". Détaillant la logistique mobilisée à travers les 2.561 centres d'examens répartis à travers le pays, elle indique qu'elle sera appuyée par "plus de 223.200 fonctionnaires dont des surveillants, des contrôleurs et des correcteurs". Pour prévenir les phénomènes de fraude durant les compositions, "qui est en train de prendre une dimension importante depuis l'introduction de la 3G", la ministre signale que les élèves y prenant part seront "tenus de laisser leurs portables en dehors des salles d'examen". Assurant qu'en ce qui concerne des fuites de sujets des examens la situation "est totalement verrouillée", elle signale, en outre, que des "compétences", en mesure d'identifier d'éventuels fraudeurs, seront mobilisées dans les centres d'examens, "afin, dit-elle, que soient valorisés le mérite et l'honnêteté". D'un ton ferme, la ministre menace les candidats qui seraient tentés de tricher de "poursuites judiciaires". Entre autres mesures, elle annonce, d'autre part, que des efforts ont été entrepris par son ministère pour faciliter la participation des étudiants hospitalisés aux épreuves du baccalauréat. Elle prévient, en outre, que les sessions débuteront à 8h30 précises et qu'aucun retard "ne sera toléré", les retardataires courant le risque de trouver les portes closes passé ce délai. Pour ce qui concerne les résultats des examens, Mme Benghebrit annonce qu'ils seront rendus publics, vers fin juin ou tout au début du mois de juillet. Des mesures rigoureuses Le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale, Abdelwahab Guellil, a, de son côté, indiqué qu'une série de mesures "rigoureuses" a été arrêtée, de concert avec les services de sécurité et le ministère de la Poste et des TIC, pour contrer toute tentative de fraude aux épreuves du baccalauréat. M. Guellil a précisé, qu'il s'agit entre autres d'équiper les centres d'examen de moyens permettant de détecter tout dispositif électronique servant à entrer en contact avec l'extérieur. S'agissant de la possibilité de couper le réseau de téléphonie mobile durant les épreuves, le même responsable a déclaré qu'il "n'a pas été possible de parvenir à un accord dans ce sens car la question relève, a-til dit, des libertés individuelles". De son côté, le directeur de l'Education d'Alger-Centre, Noureddine Khaldi, a affirmé que "les communications à travers le réseau de téléphonie mobile seront faibles pour cause d'utilisation de brouilleurs, à raison d'un appareil par centre d'examens", précisant que "la direction dispose de 56 brouilleurs". Par ailleurs, M. Khaldi a évoqué la mise en place d'une cellule "dotée d'équipements de haute technologie qui aura pour mission, tout au long de la période des épreuves, de signaler aux autorités centrales toute éventuelle tentative de fraude". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait annoncé lundi l'interdiction de l'introduction de téléphones portables dans les classes où se déroulent les épreuves, précisant que cette mesure concerne non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) tant pour les épreuves des examens du BEM que du baccalauréat. Toute tentative de fraude expose son auteur à l'exclusion pour une durée de cinq années s'il s'agit d'un candidat scolarisé et de dix années s'il s'agit d'un candidat indépendant. Environ 818.518 élèves, contre 850.000 en 2015, concourrons, à partir du 29 mai prochain, aux épreuves du baccalauréat. Parmi eux, 268.221 y prennent part à titre de candidats libres. Elle tient, en préambule, à souligner que les sujets sur lesquels auront à disserter les lycéens ont, tous, été élaborés sur la base des programmes enseignés, en tenant compte du "niveau moyen d'une classe". Détaillant la logistique mobilisée à travers les 2.561 centres d'examens répartis à travers le pays, elle indique qu'elle sera appuyée par "plus de 223.200 fonctionnaires dont des surveillants, des contrôleurs et des correcteurs". Pour prévenir les phénomènes de fraude durant les compositions, "qui est en train de prendre une dimension importante depuis l'introduction de la 3G", la ministre signale que les élèves y prenant part seront "tenus de laisser leurs portables en dehors des salles d'examen". Assurant qu'en ce qui concerne des fuites de sujets des examens la situation "est totalement verrouillée", elle signale, en outre, que des "compétences", en mesure d'identifier d'éventuels fraudeurs, seront mobilisées dans les centres d'examens, "afin, dit-elle, que soient valorisés le mérite et l'honnêteté". D'un ton ferme, la ministre menace les candidats qui seraient tentés de tricher de "poursuites judiciaires". Entre autres mesures, elle annonce, d'autre part, que des efforts ont été entrepris par son ministère pour faciliter la participation des étudiants hospitalisés aux épreuves du baccalauréat. Elle prévient, en outre, que les sessions débuteront à 8h30 précises et qu'aucun retard "ne sera toléré", les retardataires courant le risque de trouver les portes closes passé ce délai. Pour ce qui concerne les résultats des examens, Mme Benghebrit annonce qu'ils seront rendus publics, vers fin juin ou tout au début du mois de juillet. Des mesures rigoureuses Le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale, Abdelwahab Guellil, a, de son côté, indiqué qu'une série de mesures "rigoureuses" a été arrêtée, de concert avec les services de sécurité et le ministère de la Poste et des TIC, pour contrer toute tentative de fraude aux épreuves du baccalauréat. M. Guellil a précisé, qu'il s'agit entre autres d'équiper les centres d'examen de moyens permettant de détecter tout dispositif électronique servant à entrer en contact avec l'extérieur. S'agissant de la possibilité de couper le réseau de téléphonie mobile durant les épreuves, le même responsable a déclaré qu'il "n'a pas été possible de parvenir à un accord dans ce sens car la question relève, a-til dit, des libertés individuelles". De son côté, le directeur de l'Education d'Alger-Centre, Noureddine Khaldi, a affirmé que "les communications à travers le réseau de téléphonie mobile seront faibles pour cause d'utilisation de brouilleurs, à raison d'un appareil par centre d'examens", précisant que "la direction dispose de 56 brouilleurs". Par ailleurs, M. Khaldi a évoqué la mise en place d'une cellule "dotée d'équipements de haute technologie qui aura pour mission, tout au long de la période des épreuves, de signaler aux autorités centrales toute éventuelle tentative de fraude". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait annoncé lundi l'interdiction de l'introduction de téléphones portables dans les classes où se déroulent les épreuves, précisant que cette mesure concerne non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) tant pour les épreuves des examens du BEM que du baccalauréat. Toute tentative de fraude expose son auteur à l'exclusion pour une durée de cinq années s'il s'agit d'un candidat scolarisé et de dix années s'il s'agit d'un candidat indépendant.