L'ouverture de bureaux de change pour les transactions en devises n'est pas encore opérationnelle. Les autorités qui avaient misé sur cette opération commencent à se rétracter. Les raisons restent floues. L'ouverture de bureaux de change pour les transactions en devises n'est pas encore opérationnelle. Les autorités qui avaient misé sur cette opération commencent à se rétracter. Les raisons restent floues. Dés le début de cette année, le ministre des finances a estimé que "les bureaux de change ne peuvent pas à eux seuls résoudre la problématique du marché parallèle des changes". Il a fait savoir que sur les 46 bureaux agréés, 40 se sont déjà retirés et qu'il n'en reste plus que 6 pour exercer cette activité. Mais ces derniers ne sont pas effectifs pour des raisons qui restent vagues. Cela dit, il reste difficile de mettre sur pied des bureaux de change sans qu'il y ait de garanties que l'Etat veut assurer à long terme. L'une des plus fondamentales est le "contrôle de la masse de devises en entrée et en sortie" comme l'a indiqué récemment le gouverneur de la Banque d'Algérie Mohamed Loukal. Les autorités monétaires ont d'abord édité un nouveau règlement relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises. Et qui autorise de ce fait l'ouverture de bureaux de change. Mais le premier couac a été constaté par les tenants de ces bureaux de change qui ont déploré "la faible marge de 1 % sur les activités". En d'autres termes, ils ne peuvent pour autant gagner de l'argent dans un "business" qui est censé être rentable. En somme, les Algériens ne peuvent maintenant ni acheter ni vendre des devises que sur le marché parallèle. Il y a donc une autre contrainte pour les bureaux de change s'ils seraient opérationnels. La vente des devises, selon le nouveau règlement de la Banque d'Algérie, ne peut se faire qu'à "concurrence du reliquat des dinars en possession des non résidents à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d'une cession de devises préalablement réalisée". Mais, l'achat des dinars contre des devises reste interdit aux bureaux de change. Seuls ainsi les opérateurs peuvent bénéficier d'un "achat ferme de la devise" pour leurs transactions à l'étranger. Ce qui reste limité à une seule catégorie. Actuellement, la demande reste plus importante que l'offre et le ministère des Finances ne compte remédier que progressivement à cette situation. Pour les experts, la vente et l'achat libre des devises même dans un cadre réglementé reste "très risqué" impactant les ressources financières de l'Etat et contribuant ainsi à plus de d'évasion de la devise à l'étranger. De plus, le tour de vis actuel, en renforçant le contrôle de change et l'acheminement de la devise à l'étranger au-delà d'un seuil prescrit, ne plaide pas pour l'ouverture totale du marché de change. Avec la dévaluation actuelle qui a fait chuter le dinar à plus d'un titre, il reste peu probable que les transactions en devises puissent réguler le marché de change. Dés le début de cette année, le ministre des finances a estimé que "les bureaux de change ne peuvent pas à eux seuls résoudre la problématique du marché parallèle des changes". Il a fait savoir que sur les 46 bureaux agréés, 40 se sont déjà retirés et qu'il n'en reste plus que 6 pour exercer cette activité. Mais ces derniers ne sont pas effectifs pour des raisons qui restent vagues. Cela dit, il reste difficile de mettre sur pied des bureaux de change sans qu'il y ait de garanties que l'Etat veut assurer à long terme. L'une des plus fondamentales est le "contrôle de la masse de devises en entrée et en sortie" comme l'a indiqué récemment le gouverneur de la Banque d'Algérie Mohamed Loukal. Les autorités monétaires ont d'abord édité un nouveau règlement relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises. Et qui autorise de ce fait l'ouverture de bureaux de change. Mais le premier couac a été constaté par les tenants de ces bureaux de change qui ont déploré "la faible marge de 1 % sur les activités". En d'autres termes, ils ne peuvent pour autant gagner de l'argent dans un "business" qui est censé être rentable. En somme, les Algériens ne peuvent maintenant ni acheter ni vendre des devises que sur le marché parallèle. Il y a donc une autre contrainte pour les bureaux de change s'ils seraient opérationnels. La vente des devises, selon le nouveau règlement de la Banque d'Algérie, ne peut se faire qu'à "concurrence du reliquat des dinars en possession des non résidents à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d'une cession de devises préalablement réalisée". Mais, l'achat des dinars contre des devises reste interdit aux bureaux de change. Seuls ainsi les opérateurs peuvent bénéficier d'un "achat ferme de la devise" pour leurs transactions à l'étranger. Ce qui reste limité à une seule catégorie. Actuellement, la demande reste plus importante que l'offre et le ministère des Finances ne compte remédier que progressivement à cette situation. Pour les experts, la vente et l'achat libre des devises même dans un cadre réglementé reste "très risqué" impactant les ressources financières de l'Etat et contribuant ainsi à plus de d'évasion de la devise à l'étranger. De plus, le tour de vis actuel, en renforçant le contrôle de change et l'acheminement de la devise à l'étranger au-delà d'un seuil prescrit, ne plaide pas pour l'ouverture totale du marché de change. Avec la dévaluation actuelle qui a fait chuter le dinar à plus d'un titre, il reste peu probable que les transactions en devises puissent réguler le marché de change.