L'Algérie a été épinglée, de nouveau, par une organisation internationale. En effet, dans un rapport sur les violences domestiques, publié hier sur son site internet, l'ONG Human Rights Watch, a pointé du doigt les autorités algériennes et leurs prestations face à ce fléau. L'Algérie a été épinglée, de nouveau, par une organisation internationale. En effet, dans un rapport sur les violences domestiques, publié hier sur son site internet, l'ONG Human Rights Watch, a pointé du doigt les autorités algériennes et leurs prestations face à ce fléau. L'inaction "de la police, le manque de foyers et l'inefficacité des enquêtes et des poursuites judiciaires laissent souvent les rescapées de violences domestiques en Algérie à la merci de sévices supplémentaires en dépit de la nouvelle loi criminalisant les violences conjugales", peut-on lire dans le rapport de 59 pages, intitulé "Your destiny is to stay with him: state response to domestic violence in Algeria", (Ton destin est de rester avec lui : la réponse de l'Etat aux violences domestiques en Algérie). Selon la même source, des ordonnances destinées à la police et aux parties poursuivantes devraient être assurées par les autorités algériennes, en vue d'enquêter sur les violences domestiques, de poursuivre les affaires en justice et de se former correctement. De même, l'ONG internationale insiste sur la nécessité d'étendre la disponibilité des services essentiels, notamment de foyers, destinés aux victimes de violences domestiques. En vue de réaliser ce rapport, Human Rights Watch a interrogé pas moins de 20 rescapées des violences domestiques, des représentants d'organisations non gouvernementales et des prestataires de services destinés aux survivantes, dont des avocats et des psychologues. "Les victimes de violences domestiques font face depuis longtemps à la double injustice des abus à domicile et d'une piètre réaction du gouvernement", a expliqué la directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW, Sarah Leah Whitson, tout en ajoutant que "la nouvelle loi algérienne sur les violences domestiques n'est qu'un début. " Il est à rappeler que la loi adopté par le Parlement en 2015, sur les violences domestiques prévoit de lourdes peines de prison, allant jusqu'à la peine capitale si les victimes venainet àsuccomber à leurs blessures. La loi incrimine d'autres formes de violences, notamment les abus psychologiques et certains abus économiques. L'inaction "de la police, le manque de foyers et l'inefficacité des enquêtes et des poursuites judiciaires laissent souvent les rescapées de violences domestiques en Algérie à la merci de sévices supplémentaires en dépit de la nouvelle loi criminalisant les violences conjugales", peut-on lire dans le rapport de 59 pages, intitulé "Your destiny is to stay with him: state response to domestic violence in Algeria", (Ton destin est de rester avec lui : la réponse de l'Etat aux violences domestiques en Algérie). Selon la même source, des ordonnances destinées à la police et aux parties poursuivantes devraient être assurées par les autorités algériennes, en vue d'enquêter sur les violences domestiques, de poursuivre les affaires en justice et de se former correctement. De même, l'ONG internationale insiste sur la nécessité d'étendre la disponibilité des services essentiels, notamment de foyers, destinés aux victimes de violences domestiques. En vue de réaliser ce rapport, Human Rights Watch a interrogé pas moins de 20 rescapées des violences domestiques, des représentants d'organisations non gouvernementales et des prestataires de services destinés aux survivantes, dont des avocats et des psychologues. "Les victimes de violences domestiques font face depuis longtemps à la double injustice des abus à domicile et d'une piètre réaction du gouvernement", a expliqué la directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW, Sarah Leah Whitson, tout en ajoutant que "la nouvelle loi algérienne sur les violences domestiques n'est qu'un début. " Il est à rappeler que la loi adopté par le Parlement en 2015, sur les violences domestiques prévoit de lourdes peines de prison, allant jusqu'à la peine capitale si les victimes venainet àsuccomber à leurs blessures. La loi incrimine d'autres formes de violences, notamment les abus psychologiques et certains abus économiques.