Dans le cadre de l'action continue de dépollution industrielle, le ministère de l'Aménagement, du territoire, de l'environnement et du tourisme a décidé de fermer l'unité de Zahana, ainsi que de dépolluer et de réhabiliter les sites industriels contaminés par l'amiante, — une exigence devenue incontournable — à l'instar des complexes de Sidérurgie et d'engrais azotés de Annaba, de l'électrolyse de zinc de Ghazaouat et du mercure de Azzaba. Et ce, vu le risque toxique que pose l'amiante, tant pour la santé publique que pour l'environnement et le Tourisme. Il est à signaler, à ce titre que la fabrication de produits à base d'amiante, constitue depuis plusieurs années un problème pour la santé des citoyens et des ressources naturelles (l'eau, le sol, l'air et la nature). En Algérie, la première apparition des produits en amiante-ciment s'est faite dans les années cinquante, suite a la mise en service de l'usine ETERNIT de Gué de Constantine, à Alger, et qui a été fermée en 1997 pour les mêmes raisons. Par ailleurs, l'option retenue en 1998 par le gouvernement est «l'utilisation sécuritaire de l'amiant» avec perspective d'interdiction à long terme, et la fermeture, d'un autre coté, de l'unité Eternit, considérée comme vétuste et à hauts risques. Des prélèvements de poussière réalisés en 2003, sur le site de l'unité de l'amiante-ciment, par le Bureau International Veritas, mandaté par le ministère de l'Aménagement, du territoire, de l'environnement et du tourisme, a montré une présence significative de fibres d'Amiante, à un niveau d'exposition supérieur à 6,7 f/cm d'air, avec des pics d'exposition très élevés pouvant être supérieurs à 13f/cm. Il faut savoir, par contre, que la valeur limite d'exposition est fixée par la réglementation, à 0,1 f/cm. Durant la même année, des restrictions ont été imposées par réglementation. Les seuils admissibles ont été actualisés, pour atteindre cette obligation de résultat, à savoir le respect de la norme. Les unités devront réaliser des changements en profondeur de leurs pratiques et consentir ainsi des investissements importants en matériels, en formation et en sensibilisation de l'ensemble de leur personnel. Aujourd'hui des sites industriels algériens ont atteint la vitesse de croisière afin de placer l'Algérie sur le chemin de l'excellence et la mettre au niveau des normes standards internationales en matière d'environnement. A. B. Dans le cadre de l'action continue de dépollution industrielle, le ministère de l'Aménagement, du territoire, de l'environnement et du tourisme a décidé de fermer l'unité de Zahana, ainsi que de dépolluer et de réhabiliter les sites industriels contaminés par l'amiante, — une exigence devenue incontournable — à l'instar des complexes de Sidérurgie et d'engrais azotés de Annaba, de l'électrolyse de zinc de Ghazaouat et du mercure de Azzaba. Et ce, vu le risque toxique que pose l'amiante, tant pour la santé publique que pour l'environnement et le Tourisme. Il est à signaler, à ce titre que la fabrication de produits à base d'amiante, constitue depuis plusieurs années un problème pour la santé des citoyens et des ressources naturelles (l'eau, le sol, l'air et la nature). En Algérie, la première apparition des produits en amiante-ciment s'est faite dans les années cinquante, suite a la mise en service de l'usine ETERNIT de Gué de Constantine, à Alger, et qui a été fermée en 1997 pour les mêmes raisons. Par ailleurs, l'option retenue en 1998 par le gouvernement est «l'utilisation sécuritaire de l'amiant» avec perspective d'interdiction à long terme, et la fermeture, d'un autre coté, de l'unité Eternit, considérée comme vétuste et à hauts risques. Des prélèvements de poussière réalisés en 2003, sur le site de l'unité de l'amiante-ciment, par le Bureau International Veritas, mandaté par le ministère de l'Aménagement, du territoire, de l'environnement et du tourisme, a montré une présence significative de fibres d'Amiante, à un niveau d'exposition supérieur à 6,7 f/cm d'air, avec des pics d'exposition très élevés pouvant être supérieurs à 13f/cm. Il faut savoir, par contre, que la valeur limite d'exposition est fixée par la réglementation, à 0,1 f/cm. Durant la même année, des restrictions ont été imposées par réglementation. Les seuils admissibles ont été actualisés, pour atteindre cette obligation de résultat, à savoir le respect de la norme. Les unités devront réaliser des changements en profondeur de leurs pratiques et consentir ainsi des investissements importants en matériels, en formation et en sensibilisation de l'ensemble de leur personnel. Aujourd'hui des sites industriels algériens ont atteint la vitesse de croisière afin de placer l'Algérie sur le chemin de l'excellence et la mettre au niveau des normes standards internationales en matière d'environnement. A. B.