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Le Soir du Centre
Alors que tout le monde croyait l'épisode de l'élection présidentielle d'avril dernier clos 32 émeutiers de Haïzer convoqués par la justice
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 10 - 2014

Alors que l'on croyait que l'épisode de l'élection présidentielle d'avril dernier, clos, voilà que les événements qui ont éclaté ce jour-là à Haïzer, à 10 kilomètres à l'est de Bouira, reviennent au devant de la scène.
Le dossier des émeutes qui ont éclaté ce jour-là au niveau de cette commune n'a apparemment pas été classé puisque, au courant de cette semaine, ce sont pas moins de
32 jeunes de cette commune qui viennent de recevoir des convocations de la part du tribunal de Bouira pour comparaître pour certains, le
13 octobre et pour d'autres le 23 octobre.
Cependant, ce qui a choqué les parents de ces jeunes qui ont reçu ces convocations n'est pas tant la convocation en elle-même mais le fait que certains jeunes aient reçu deux convocations en même temps, l'une en tant que témoins et l'autre en tant qu'accusés, avec des délits allant de l'attroupement illégal sur la voie publique, à l'obstruction de la route ainsi que l'agression des agents qui étaient en mission commandée, etc.
Ce lundi, les parents de ces jeunes ce sont concertés et ont pris la décision de constituer un collectif d'avocats pour défendre leurs enfants, mais aussi alerter l'opinion publique sur cette affaire qui date d'avril dernier et que tout le monde croyait comme faisant partie du passé. Pour rappel, lors des élections présidentielles d'avril dernier, le centre de vote du chef-lieu de Haïzer a été pris pour cible par des dizaines de jeunes qui ont essayé à maintes reprises de l'envahir pour détruire les urnes mais les forces de la police les en ont dissuadés.
Durant toute la journée, des affrontements et des jets de projectiles de la part des émeutiers auxquels les policiers répondaient par des tirs de bombes lacrymogènes et des arrestations, étaient signalés. Durant cette journée, plusieurs émeutiers avaient été interpellés et quelques-uns furent arrêtés et acheminés vers le commissariat central de Bouira où ils ont passé la nuit et il aura fallu l'intervention des délégués des arouchs pour les voir enfin relâchés le lendemain, vendredi après-midi.
Du côté de la police, on déplorait à l'époque trois blessés qui ont été évacués vers l'hôpital de Bouira pour des soins, et des arrêts de travail de plusieurs jours.
Y. Y.
APW de Tizi-Ouzou
La situation sécuritaire et la violence dominent les débats
L'insécurité et les événements violents qui ont marqué l'actualité estivale au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou ont dominé les débats de la session d'automne de l'APW de Tizi-Ouzou qui s'est ouverte hier.
Comme il fallait s'y attendre, le sujet a donné lieu à des interventions passionnées et des échanges vifs et musclés, notamment, le représentant du groupe RCD qui n'a pas été tendre avec le P/APW qui fera observer, dans sa déclaration liminaire «notre session intervient dans un climat empreint de tristesse et d'inquiétude», évoquant la mort tragique du joueur camerounais de la JSK et l'enlèvement puis la décapitation par un groupe terroriste du touriste français, Hervé Gourdel, regrettant, au passage, l'emballement médiatique à l'échelle planétaire. Le récit de ces deux affaires est loin d'être avantageux pour l'image de l'Algérie et celle de la wilaya de Tizi-Ouzou, en particulier. «Après la mort stupide et dégradante du joueur de la JSK Albert Ebossé, voilà que le terrorisme s'ingère dans notre état de convalescence, en commettant un acte innommable qui met l'Algérie et la wilaya de Tizi-Ouzou à la Une des médias du monde, et, malheureusement, dans ce qu'il y a de plus macabre», écrit Hocine Haroun qui reviendra, dans la foulée, sur la proposition faite, il y a six mois, par le groupe d'élus RCD d'une commission d'enquête sur la répression policière qui a entaché la marche d'avril 2014.
Pour autant que sa proposition soit entérinée par un vote à l'écrasante majorité de l'assemblée, le RCD ne s'est pas empêché de faire part de ses réserves et de ses critiques à l'égard du P/APW accusé de «duplicité» et d'avoir eu une attitude manœuvrière pour empêcher la mise en place de la dite commission en temps voulu. «Les élus du RCD avaient demandé sous le sceau de l'urgence l'organisation d'une session spéciale à partir de laquelle devait naître une commission d'enquête des élus.
Malheureusement, en parfait adepte de dérives autoritaires, le P/APW, à travers une réponse dilatoire, nous a informés que notre demande allait être inscrite à l'ordre du jour de la session d'automne (...) c'est-à-dire, 6 mois après les faits (...) Quel mépris ! Quel
cynisme !», dénonce le RCD qui n'a pas manqué de rappeler qu'il avait fait, à plusieurs reprises, la demande de la tenue d'une session spéciale sur l'insécurité. «N'eut été le véto de M. le P/APW, un tel débat aurait très certainement contribué à identifier les foyers de ce mal (violence et insécurité) et de situer les responsabilités de chacun, notamment de la part de ceux dont la responsabilité est de l'enrayer (...).
L'objectif recherché est de stopper le compteur infernal des rapts», regrette, enfin, le RCD. Autre parti à intervenir dans le débat sur la violence et la dégradation sécuritaire, le FLN dont le chef de groupe d'élus à l'APW a lu une déclaration dans laquelle «les élus, les partis politiques et la société civile pour mener des campagnes de sensibilisation contre la violence».
Le FLN qui invitera «la population à prêter main forte aux services de sécurité pour éradiquer la violence terroriste», évoquera, en outre, le problème des retards constatés dans la réalisation des projets d'investissement publics, invitant le wali à prendre des mesures à l'encontre des responsables de l'exécutif à qui incombent ces retards dans la finalisation de ces projets. Ce déficit dans la réalisation des projets inscrits à l'indicatif de la wilaya a été aussi longuement évoqué par le P/APW qui fera une longue liste des grands projets inscrits depuis quelques années et dont la réalisation enregistre des taux d'avancement quasi-insignifiants.
S. A. M.
Bouira
Plusieurs lycées dans la tourmente
Les années se suivent et se ressemblent dans le secteur de l'éducation à Bouira. Pas une semaine ne passe sans que l'on entende ça et là la grève dans un lycée, un collège ou même dans une école primaire.
Hier, c'était les enseignants du lycée d'Ath Mansour à monter au créneau pour dénoncer le manque d'encadrement au sein de cet établissement où il y a absence d'un censeur, d'un surveillant général et même un nombre réduit des adjoints d'éducation. Un manque qui s'est traduit par une anarchie totale dans cet établissement et une fuite des élèves qui préfèrent aller suivre leur scolarité dans d'autres lycées de la daïra de M'chédallah puisque, outre l'insécurité régnante, même le matériel pédagogique à l'instar des outils de laboratoire, sont manquants et la dotation du lycée qui a ouvert ses portes depuis 5 ans, n'est toujours pas parvenue.
Face à cette situation qui perdure et pour laquelle les responsables de la direction de l'éducation ne semblent pas prendre à bras-le-corps puisque des correspondances ont été envoyées à cette structure depuis le 21 septembre dernier sans que rien ne soit fait pour y remédier, les enseignants ont pris la décision de rentrer dans une grève illimitée jusqu'à ce que les responsables daignent prendre les choses en main. Outre ce lycée d'Ath Mansour, durant cette semaine, un autre lycée a enregistré une grève pratiquement pour les mêmes raisons à savoir le manque d'encadrement avec absence du proviseur et du censeur, ce qui expose le lycée à toutes sortes de danger et d'insécurité. Troisième lycée à enregistrer un problème, à savoir le manque de proviseur, est celui de Haizer. Là, ce sont les élèves des anciennes promotions qui voulaient se faire délivrer les certificats de scolarité qui en ont subi les conséquences. L'un d'eux nous a d'ailleurs rapporté que des dizaines d'élèves ont raté des concours puisqu'au niveau de ce lycée, plus de 500 certificats de scolarité ont été rédigés et attendent la signature du responsable du lycée qui n'existe pas. Le même problème a été souligné par les parents d'élèves du lycée Al Ghazali de Sour-El Ghozlane dont des élèves sont privés de concours à cause de la non-délivrance de certificats de scolarité. Des problèmes qui s'accumulent et qui sont signalés à la Direction de l'éducation de Bouira mais qui ne sont pas pris en charge pour le moment.
Signalons que la Direction de l'éducation a fonctionné pendant cette rentrée scolaire sans directeur. C'est ce qui explique en partie le micmac vécu au niveau de plusieurs établissements scolaires. Aussi, l'arrivée d'un nouveau directeur qui a été installé dans ses nouvelles fonctions la semaine passée, va à coup sûr régler beaucoup de problèmes en suspens, surtout ceux liés à l'encadrement des établissements scolaires.
Y. Y.
Djelfa
L'élevage ovin en baisse
La campagne risque de perdre sa vocation de terre agricole, mais aussi et surtout celle d'élevage ovin et donne l'occasion à la désertification de s'amplifier et de faire fuir les nomades, qui sont les principaux éleveurs de moutons.
Cette éventuelle et très inquiétante situation sera forcément très négative sur le plan socio-économique. Djelfa, capitale de la steppe, qui possède le plus grand cheptel au niveau national (7 millions et demi de têtes sur les 24 que compte le pays), risque d'être la plus touchée par l'exode rural et l'avancée du désert.
La sécheresse d'un côté et le surpâturage de l'autre font beaucoup de mal et découragent les éleveurs. Pourtant, le cheptel de la région de Djelfa renferme les meilleures races (Ouled Djellal, Rembi, Hamra et Taâdmit) qui sont caractérisées par les aptitudes physiques et productives. Beaucoup d'éleveurs ont été obligés de changer de vocation parce qu'ils ne trouvent plus de terres fertiles, capables de supporter un cheptel de plus en plus important.
La demande toujours très pressante de la viande ovine nécessite un intérêt vital de la part des responsables du secteur et surtout du haut-commissariat à la steppe dont le siège est à Djelfa. L'importation de la viande, congelée surtout, et malgré son prix assez abordable, n'a pas de succès auprès de la population et ne peut en aucun cas remplacer la viande fraîche des pâturages et des zones steppiques.
Ces dernières années, on assiste à un phénomène nouveau, à savoir un élevage ovin destiné exclusivement à l'abattage et non pas un élevage de longue durée pour fructifier le cheptel comme cela se faisait auparavant. On disait, avant, que telle personne est décédée et qu'elle laisse comme héritage un grand cheptel à ses descendants. Ce n'est plus le cas aujourd'hui parce qu'il n'y a plus de grands éleveurs. Les gens ont peur pour leurs troupeaux et ne gardent qu'un minimum de têtes en attendant des jours meilleurs.
Les éleveurs les plus actifs actuellement, et ils ne sont pas très nombreux, sont ceux qui ont de gros moyens matériels et financiers et qui peuvent s'approvisionner en eau à tout moment ou déplacer leur cheptel d'une région à une autre. Par contre, les petits éleveurs cherchent des zones ayant des points d'eau et s'y localisent mais cela devient très difficile, à cause de la sécheresse. L'attente d'éventuelles pluies leur donnent néanmoins beaucoup d'espoir. Ces points d'abreuvement constituent donc pour ces éleveurs démunis un élément important qui les persuade de rester dans la campagne et garder un amour indéfectible pour la terre et l'élevage.
Les responsables du haut-commissariat (HCDS) en sont conscients et pensent à créer davantage de points d'abreuvement et des digues de déviation des oueds en faveur de ces gens et associer leurs efforts à ceux des éleveurs pour une croissance effective du cheptel et faire baisser le prix de la viande, que les gens ne peuvent plus se permettre d'acheter. Mais les responsables du HCDS se heurtent parfois à un refus des habitants de la campagne qui ne veulent pas céder la moindre parcelle de terrain pour l'implantation des puits, des abreuvoirs et des digues. Ces importantes mesures seront certainement des facteurs de croissance effective du cheptel ovin.
Bekaï Bensaïd
Grâce à l'opération Solidarité Ramadhan
Mobilis équipe le service pédiatrie de Parnet
Le service de pédiatrie de l'hôpital Parnet et Mobilis ont signé, hier, une convention de mécénat. Un accord qui a permis à l'opérateur de téléphonie mobile de doter ledit service d'ambulances, de camions à bennes tasseuses, de téléviseurs, d'un système de réception satellitaire ainsi que l'aménagement d'un espace de jeux au profit des enfants hospitalisés. C'est au niveau du service pédiatrie de l'hôpital que la cérémonie de signature de la convention s'est déroulée.
Dans la cour, les deux ambulances portant l'inscription «offerte par les clients de Mobilis» attendaient d'être officiellement récupérées par la structure sanitaire. Un clin d'œil aux nombreux clients de Mobilis qui avaient adhéré à la campagne de solidarité lancée par l'opérateur durant le mois du Ramadhan.


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