La Faculté des sciences humaines de l'université Djilali-Liabés a abrité récemment une conférence organisée par l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) pour expliquer les perspectives du secteur de l'audiovisuel dans le cadre de la révision de la Constitution. La conférence animée par Adel Kansous qui a vu la présence des autorités locales et des étudiants, a été l'occasion de mettre en exergue les perspectives du secteur de l'audiovisuel dans le cadre de la nouvelle réforme de la Constitution, ses règles et ses objectifs en vue de donner une meilleure image du pays. Il lance un appel aux chaînes satellitaires privées pour informer la population et le monde entier sur les nouveautés politiques, économiques et sociales de l'Algérie. La vision actuelle de cet important secteur de médiatisation est de mieux l'encadrer pour que le journaliste exerce aisément son métier et réussisse sa mission avec plus de liberté et de professionnalisme pour consolider la démocratie. Cette dernière exige deux éléments majeurs, l'objectivité et la transparence, qui feront de cette instance un moyen de donner une meilleure image de la presse algérienne à travers le monde. L'Arav est un moyen pour perfectionner le travail des journalistes, notamment à l'heure de la révision de la Constitution qui contient des textes réglementaires positifs. «Un acquis qui donnera du poids plus particulièrement au secteur de l'audiovisuel, dont la mission est de rapporter les événements sociaux les plus profonds, les faits politiques, sécuritaires et économiques», dira-t-il. Pour les Prs Khoudja Mohamed de l'université d'Alger et Reguig Abdelkarim de la faculté de Sidi Bel-Abbès, il s'est agi d'éclaircir la relation de travail de ce dispositif avec le secteur de l'audiovisuel, les objectifs tracés dans la nouvelle stratégie et exprimés dans les nouveaux textes réglementaires qui éclaircissent les droits et les devoirs des organes de presse.