Les travailleurs attendent avec impatience le mois de juin Les citoyens, notamment ceux à petits revenus, ont accueilli la nouvelle comme une annonce d'augmentation sur leurs salaires. L'application du nouveau Snmg a été annoncée pour juin 2015,après avoir subi deux reports.C'est le flou total pour les citoyens qui suivent et attendent avec attention les répercussions de cette mesure. Il faut dire que l'annonce d'abroger l'article 87 bis a fait couler beaucoup d'encre depuis des mois. Les citoyens, notamment ceux à petits revenus, ont accueilli la nouvelle comme une annonce d'augmentation sur leurs salaires. Depuis, les fonctionnaires n'arrêtent pas de faire des calculs, en réalité qui ne servent à rien pour l'instant, du fait qu'il n'ont aucun élément de calcul fiable. Ils incombent ce retard au laxisme de l'Etat et prennent leur mal en patience, réconfortés par la présence de l'effet rétroactif. Selon les observateurs, l'Etat met en avant le prétexte de la crise, et inclut ce retard dans les mesures préventives pour y faire face. mais en réalité et aux yeux des spécialistes le financement de cette opération ne nécessiterait que 0,98% de son budget. D'autre part, si l'on se réfère aux chiffres qui découlent de la rétention qu'opère le marché informel, on peut se rendre compte, facilement, que seule la récupération d'une partie de ces sommes astronomiques qui circulent dans l'informel, pourrait aisément financer l'opération. En fait, cette opération coûterait à l'Etat la bagatelle d'un milliard de dollars, ce qui n'explique ni le retard ni les explications évoquées. En plus, l'opération se déroulera de façon progressive. Elle touchera d'abord, la couche des citoyens à faibles salaires avant de se généraliser. Selon les experts, cette mesure aura pour effet une augmentation sur les salires, mais s'accompagnera par un inflation. Ils expliquent que les citoyens seront poussés un peu plus vers la consommation. Par ailleurs, les solutions existent et s'avèrent multiples. Pour pallier ces perturbations dans l'équilibre social, certains pays ont opté pour plusieurs formes du Snmg. A l'image de la Tunisie ou le Maroc qui appliquent deux formules, l'une concernera les régions urbaines, et l'autre s'opère sur les régions rurales. De telle façon à favoriser des secteurs plus productifs que d'autres. En Algérie on n'en est pas encore là, il s'agira peut-être de commencer dans la rationalisation des dépenses, la réduction du gaspillage, et la protection de la production nationale, afin d'éviter d'appliquer de manière chronique des opérations d'envergure qui, en réalité, ne règlent le problème que temporairement.