Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré lundi son appel à un "accès humanitaire libre" aux réfugiés palestiniens du camp de Yarmouk près de Damas. Dans une déclaration adoptée après des consultations à huis clos, les 15 pays membres ont "exigé que toutes les parties cessent leurs attaques contre les civils, notamment les bombardements aériens" et que les éléments du groupe autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) et du Front al-Nosra "se retirent immédiatement" du camp. Ils ont "souligné la nécessité de soutenir les efforts pour secourir les civils de Yarmouk, en particulier en répondant à l'appel de fonds de 30 millions de dollars" lancé par l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens. Le patron de l'Unrwa, Pierre Krehenbühl, qui s'est adressé au Conseil par vidéoconférence, a estimé que "la situation humanitaire à Yarmouk reste extrêmement difficile". Il a indiqué à la presse que l'appel de fonds de 30 millions de dollars était "toujours largement sous-financé".