«Combat» d'experts. Les économistes se succèdent dans les tribunes pour avancer leurs formules face à cette crise économique que nous impose la chute du prix du baril. Il y a du bon et moins bon dans l'étalage de leur savoir. Pourtant, l'important n'est pas tant dans leurs «recettes» qui d'ailleurs sont le plus souvent soit purement livresques soit tirées d'exemples qui ont réussi dans certains pays étrangers. Elles peuvent avoir le mérite d'être brillantes dans leur énoncé ou même pour avoir fait leurs preuves ailleurs. L'important est dans les conditions de leurs mises en oeuvre. Non pas dans ce que certains se plaisent à désigner comme un «climat des affaires» ou dans ces joutes qui ont lieu entre les tenants de la «rationalisation» contre ceux qui auraient tendance à pencher carrément vers des «mesures d'austérité». Les conditions à réunir impérativement pour réussir la relance de l'économie, sa diversification ou de l'extraire à la dépendance des hydrocarbures sont ailleurs. Il s'agit d'un autre «climat» que celui des affaires. Il ne se passe pas un seul jour sans que notre ministère de la Défense ne fasse état d'une ou de plusieurs nouvelles caches d'armes découvertes dans différentes régions du pays. Ou de tentatives d'introduction d'armes et de munitions. Ou de terroristes arrêtés ou abattus. Et lorsqu'on se penche sur les régions du pays où ont lieu toutes ces actions on découvre l'ampleur du complot qui se trame contre l'Algérie et les Algériens. Un complot mûrement préparé et de longue date. Hier c'était à Beni Rached, entre Tipasa et Chlef. La veille c'était à Oued Akerkour dans la wilaya de Boumerdès. Aucune région n'est épargnée. D'Est en Ouest et du Nord au Sud. Toutes ces casemates, toutes ces caches d'armes, ces munitions répondent forcément à un plan diaboliquement élaboré. C'est grâce à l'efficacité et au professionnalisme de notre armée qui «détricote» au quotidien ce «maillage» explosif que nous nous rendons compte du danger qu'il y a à «s'endormir» et croire que la pire menace nous viendra uniquement de l'extérieur. Il y a, dans ce complot, la conjonction des préparatifs à l'intérieur et l'approvisionnement en provenance de l'extérieur. Les tentatives d'introduction d'armes et d'explosifs par nos vastes frontières de l'extrême Sud sont journalières. Quant aux contrebandiers neutralisés et les quantités de produits (carburants, produits alimentaires, etc) qu'ils essayaient de sortir du pays renseignent sur le mode opératoire adopté par ces forces ennemies. On peut sans risque de se tromper et vu que la contrebande et la criminalité transfrontalière, notamment celle versée dans le trafic de drogue (les quantités saisies sont phénoménales) forment la partie «logistique» du terrorisme. Ces criminels organisent l'entrée dans notre pays des armes, des munitions et de la drogue et repartent avec nos stocks de produits de large consommation et à moindre coût puisque subventionnés. Tout en cherchant à nous affaiblir économiquement, ils se préparent à nous «exploser» à un jour J. Ce jour J n'est pas forcément une date sur le calendrier. Ces criminels espèrent que nous leur «offrirons» ce jour. Par un faux pas ou par manque de vigilance. Jusque-là, ils rongent leur frein car de ce côté-là nos «sentinelles» veillent. Armée, police, gendarmerie et tous les corps de sécurité sont engagés corps et âmes à la défense du territoire. Ils sont d'une redoutable efficacité qui fait de notre pays une force régionale reconnue par la communauté internationale. Sauf que c'est tout le peuple algérien qui est concerné par la paix et la sécurité. Aucun écart, aucune action pouvant créer des troubles ne sont tolérables. Ils doivent être dénoncés. Ils doivent être neutralisés. Sinon toutes les formules économiques seraient inutiles!
