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Ces militants-diplomates qui ont fait trembler les puissants
JOURNEE DE LA DIPLOMATIE ALGERIENNE
Publié dans L'Expression le 10 - 10 - 2015

Lamamra inaugurant le centre de veille et de gestion des crises
La naissance du Gpra a donné une véritable assise à une diplomatie révolutionnaire certes, mais très respectueuse des règlements internationaux.
La diplomatie algérienne est certainement plus ancienne que la date du 8 octobre 1962, qui a vu le drapeau algérien flotter devant l'immeuble des Nations unies à New York.
En effet, l'entrée de l'Algérie dans le temple de l'ONU n'était pas le début d'une aventure ou l'aboutissement d'un processus de négociations, mais une étape parmi d'autres, jalonnée de succès retentissants.
Le ministère des Affaires étrangères a célébré, ce jeudi, devant un parterre de choix, composé de représentants diplomatiques de la majorité des pays de la planète, mais aussi en présence de certaines personnalités qui avaient à un moment ou un autre occupé des postes dans la diplomatie nationale.
Le choix du 8 octobre est certes symbolique et, de loin, le plus marquant de l'histoire de l'Algérie combattante, mais d'autres dates-phares ont permis aux militants-diplomates algériens de donner de la voix à la révolution. C'est d'ailleurs le déclenchement de la guerre de Libération nationale qui a nourri tous les militants qui étaient en charge de faire connaître le combat des Algériens auprès des dirigeants du monde.
Ainsi, l'acte fondateur de la diplomatie date en réalité du 1er Novembre 1954.
Les responsables du FLN qui sillonnaient le monde pour plaider la cause révolutionnaire, ont réussi un coup de maître à la Conférence de Bandung en avril 1955.
La cause algérienne avait eu une voix, un siège parmi les nouvelles nations naissantes et un auditoire déjà large.
Les succès s'étaient enchaînés depuis et la naissance du Gpra a donné une véritable assise à une diplomatie révolutionnaire certes, mais très respectueuse des règlement internationaux.
C'est là, la seconde force de frappe des militants démocrates, après leur intime conviction de la justesse de la cause algérienne. Et cette même flamme révolutionnaire a animé la diplomatie algérienne aux premières années de l'Indépendance.
Devenus, à l'indépendance du pays, de grands diplomates reconnus par leurs pairs, les responsables algériens de rangs divers activant à l'étranger se sont appuyés sur la double conviction de la flamme révolutionnaire et du respect de la réglementation internationale pour forcer le respect des deux blocs Est et Ouest, au coeur de la Guerre froide. Et c'est dans cette atmosphère électrique que la présidence de l'Algérie de l'Assemblée générale de l'ONU, représentée par Abdelaziz Bouteflika, à l'époque, a créé un séisme planétaire. Personne, parmi les délégations du monde entier n'avait pensé voir Yasser Arafat accueilli à l'AG de l'ONU et surtout l'expulsion de la délégation sud-africaine.
Le double coup de génie de Abdelaziz Bouteflika a constitué un moment très fort et démontré que l'Assemblée générale de l'ONU pouvait servir à quelque chose de concret.
Pour arriver jusqu'au tandem Ramtane Lamamra-Abdelkader Messahel qui continue à faire les beaux jours de la diplomatie algérienne, celle-ci a connu d'innombrables succès, à l'image de l'accord de paix Iran-Irak, en 1975, l'affaire des otages américains détenus à Téhéran, en 1981, de la paix signée entre l'Ethiopie et l'Erythrée en 2000.
L'accord inter-malien complète cette longue liste qui demeure ouverte, tant l'Algérie est considérée comme un acteur sûr et un «exportateur de paix et de stabilité» comme l'a, d'ailleurs, soutenu le ministre des Affaires étrangères dans son allocution d'ouverture de la cérémonie où un hommage appuyé a été rendu à quatre grands diplomates algériens en les personnes de Toufik Bouatoura, de Abdelkader Chanderli, de Abdelatif Rahal et de M'hamed Yazid.
Rappelant toutes les étapes parcourues par la diplomatie algérienne, le ministre des Affaires étrangères a présenté le centre de veille et de gestion des crises au sein du ministère des Affaires étrangères, comme un aboutissement naturel du parcours diplomatique de l'Algérie, soulignant que dans un «monde en mutation rapide où de nouvelles menaces, de nouvelles incertitudes et de nouveaux enjeux mettent en évidence avec acuité les exigences de professionnalisme et de créativité, ainsi que de capacités d'anticipation portées par une vision lucide des défis et des opportunités, il était devenu impératif de mettre en place un centre de veille et de gestion des crises au sein du ministère des Affaires étrangères».
Ce centre est entré en activité, ce jeudi. Outre l'ouverture prochaine de l'Institut diplomatique et des relations internationales, qui affûtera le savoir-faire des jeunes diplomates, Ramtane Lamamra donnera la nouvelle et incontournable direction que devra prendre la diplomatie algérienne. «La diplomatie économique est appelée à être une composante essentielle de notre stratégie nationale du commerce extérieur qui répond elle-même aux impératifs des mutations globales des relations économiques internationales», a-t-il indiqué.
Après avoir brillé dans la défense des droits du peuple et la gestion des conflits entre Etats, la diplomatie algérienne est tenue de réussir son prochain challenge qui consiste à donner une visibilité économique du pays dans le concert des nations. Cette mission est sans doute plus complexe, puisqu'elle est liée à la gouvernance économique du pays. Mais en tout état de cause, c'est un grand pari et une belle aventure pour les jeunes diplomates.
L'ambassadeur des Etats-Unis souligne le rôle catalyseur de l'Algérie
L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger, Joan A. Polaschik, a exprimé dans un message à l'occasion de la Journée nationale de la diplomatie algérienne, la «reconnaissance» de son pays à l'égard de l'Algérie, soulignant son rôle de «catalyseur pour la stabilité et la coopération régionale», ainsi que ses «efforts constructifs» en faveur de la paix au Mali et en Libye.
«A l'occasion de la Journée nationale de la diplomatie algérienne, je voudrais exprimer la reconnaissance des Etats-Unis d'Amérique envers l'Algérie, en tant que catalyseur pour la stabilité et la coopération régionales, particulièrement ses efforts constructifs en cours en faveur de la paix au Mali et en Libye», écrit l'ambassadeur dans son message. «L'histoire de la coopération et du respect entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Algérie garantit un dialogue continu sur les questions clés d'intérêt commun», poursuit la diplomate américaine, qui rappelle que cette histoire «a également contribué à la résolution de certains des problèmes les plus difficiles pour les Etats-Unis, y compris la prise des 52 otages américains en Iran».


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