Le groupe islamiste Boko Haram utilise des sous-munitions de bombes à fragmentation provenant de stocks de l'armée nigériane pour commettre des attentats, selon une organisation qui milite pour l'éradication de ces armes destructrices et interdites. L'armée nigériane a reconnu que les rebelles, affiliés au groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, disposaient de telles armes. ́ ́Le haut-commandement militaire a découvert que les terroristes de Boko Haram utilisaient ces instruments létaux ́ ́, visant ́ ́des colonnes de véhicules, des marchés, des lieux de cultes ou des troupes ́ ́, a déclaré récemment le porte-parole du Quartier général de la Défense nigérian Rabe Abubakar, précisant que des caches de ce type d'armes avaient été découvertes récemment dans l'Etat d'Adamawa, dans le nord-est du pays. D'après les photographies postées sur le compte Twitter du Quartier général de la Défense nigérian, les sous-munitions retrouvées par l'armée proviennent de bombes BLG-66 de fabrication française, a indiqué l'organisation Cluster Munition Coalition (CMC), qui milite pour l'éradication des bombes à fragmentation et a révélé l'information.