Compter sur soi. Hier, c'était la fête du travail. L'occasion, comme chaque année, de rappeler les vertus de cette activité sans laquelle aucune prospérité n'est possible. Il faudra donc, aujourd'hui, demain et tous les autres jours, se remettre au travail. Sérieusement. Pas seulement pour attendre le salaire à la fin du mois. Il faut le mériter ce salaire. En y mettant l'énergie, l'attention et la performance équivalentes. Pour une double raison. Assurer son propre bien-être et celui des siens, mais aussi, l'un ne va pas sans l'autre, participer au développement et au progrès de son pays. C'est une évidence qui n'échappe à personne. Un pays qui a la chance d'avoir des citoyens besogneux n'a pas besoin de pétrole pour se développer. Le cas de l'Allemagne mérite d'être rappelé. Voilà un pays qui a été complètement détruit durant la Seconde Guerre mondiale et qui, en un demi-siècle est devenu la première puissance économique européenne. Sans pétrole. Juste par le travail de ses nationaux. Son problème actuellement est la baisse de la natalité. Donc et à terme moins de travailleurs. On peut citer également le Japon. On dit que c'est une question de culture. C'est vrai! Le pétrole qui vient de nous fausser compagnie, nous offre l'occasion de nous approprier cette culture. Notre pays est le plus grand, par sa superficie, d'Afrique, du Monde arabe et du Bassin méditerranéen. Il est dans le top 10 des plus grands pays du monde. Le programme du président Abdelaziz Bouteflika avec ses successifs plans quinquennaux a doté l'Algérie des infrastructures de base qui manquaient à son décollage économique. Des infrastructures qui permettent de doubler les surfaces agricoles irriguées rendent inacceptables nos importations de denrées alimentaires. Une façade maritime de 1200 km renforcée par d'importants investissements dans l'aquaculture, devrait non seulement répondre à nos besoins, mais aussi nous rendre grands exportateurs de poisson. Nous avons le soleil, la mer, un Sud féerique, des montagnes vivifiantes, des sources thermales, mais pas encore d'industrie du tourisme. Nous n'avons pas de dettes extérieures. Mieux, nous avons des capacités financières que l'Etat met à la disposition des créateurs d'entreprises. Devant tous ces gisements potentiels de richesse et d'autres, il nous manque une seule chose pour faire de notre pays un véritable eldorado au bénéfice de tous les Algériens. C'est le travail. Dans son message d'hier, le président Bouteflika a voulu donner l'exemple en déclarant: «(Je) vous assure, de mon côté, que je continuerai à oeuvrer inlassablement à la consécration des vertus du labeur et du mérite par le travail et l'abnégation dans la culture de notre société.» Pour notre bien et celui de nos enfants et petits-enfants, aidons-le à nous aider!