De nombreux espaces étatiques ont été squattés par des indus occupants Des dizaines de personnes ne trouvent rien de mieux à faire que de squatter des espaces entiers forestiers et autres terrains appartenant aux services domaniaux. L'environnement est en constante dégradation. L'homme en est l'instigateur principal en provoquant une telle situation qui continue à prendre une ampleur phénoménale. Quelque 700 affaires ont été enregistrées et traitées durant le premier trimestre de l'année en cours par les services en charge de cette problématique près le 2e Commandement régional de la Gendarmerie nationale couvrant 12 wilayas de la partie ouest du pays. Jusque-là, pas moins de 462 personnes ayant contribué à la dégradation du cadre de vie ont été arrêtées. Les constructions illicites viennent en tête de liste avec 352 affaires impliquant 169 personnes. L'atteinte à l'environnement n'est pas un simple fait divers. Ses conséquences sont de plus en plus néfastes, d'où d'ailleurs le renforcement des effectifs des éléments de la Gendarmerie nationale et leur mobilisation en permanence; les gendarmes ayant pour mission principale la répression d'un tel phénomène prenant de plus en plus d'ampleur. Tel que cela a été explicité par des cadres du 2e Commandement régional de la Gendarmerie nationale, une telle problématique a pris de l'envol comparativement aux années précédentes. Les bilans des hommes en tenues vertes indiquent une réalité en recensant pas moins de 140 cas de plus comparativement à ceux (bilans) du premier trimestre de l'année dernière. Vivre dans un environnement sain n'est pas contre toute attente pas pour demain. La bêtise humaine a atteint son pic, notamment en ce qui concerne les constructions illicites bâties sous le fallacieux prétexte de l'absence de logement. C'est ainsi que des dizaines de personnes et plusieurs autres dizaines de familles ne trouvent rien de mieux à faire que de squatter des espaces entiers forestiers et autres terrains appartenant aux services domaniaux et étatiques les détournant de leur vocation en y dressant plusieurs dizaines de bidonvilles. La pollution n'est pas en reste. Un tel phénomène, continuant tout aussi de constituer le sujet dominant des débats locaux, n'est pas près de prendre du recul. Là encore le manque de civisme et l'insouciance en sont deux raisons principales ayant contribué à l'éclosion phénoménale d'une telle problématique. Dans cette question, les entreprises, qui se sont taillé plusieurs projets revenant à plusieurs millions de dinars, optent pour les solutions faciles en s'attaquant au cadre de vie en le polluant. Dans leur mode opératoire, elles jettent les débris de leurs chantiers dans des terrains agricoles, aux abords des routes tout en créant des dizaines de décharges sauvages. Faisant face à cette question, les éléments de la Gendarmerie nationale ont, durant les trois premiers mois de l'année en cours, traité 70 affaires impliquant 36 individus pollueurs. En dépit de toutes les mesures répressives décidées et mises en application, des fellahs zélés par le gain rapide ou encore ceux dévergondés et sans scrupules sont allés loin dans leur «logique» en exposant la santé publique à des maladies qui ne sont pas faciles à soigner. Ceux-là ne trouvent rien de mieux à faire pour irriguer leurs fermes et petites exploitations agricoles qu'en utilisant les eaux usées, appelées communément les eaux d'égouts. En ce sens, 14 affaires ont été traitées par les gendarmes de l'ouest du pays. Idem pour le pillage du sable. Là encore, les chiffres sont alarmants. Quelque 39 affaires, impliquant 41 individus, ont été recensées et traitées. L'offensive menée contre la nappe phréatique et les eaux souterraines figure également au centre des préoccupations de la quasi-totalité des services hiérarchiques. En dépit de toutes les interdictions, la main criminelle continue à sévir elle aussi en s'en prenant violemment à cette ressource hydrique devant être exploitée rationnellement dans un cadre légal par les pouvoirs publics. En tout, la Gendarmerie nationale a traité 83 cas de fonçage illégal des puits et arrêté 109 personnes.