Les trois terroristes ont fait l'objet d'un mandat d'arrêt international dans le cadre de l'enquête de l'assassinat du ressortissant français. Du nouveau dans l'affaire de l'assassinat du ressortissant français, Hervé Gourdel. Trois terroristes abattus dans la dernière opération menée par les services de l'APN à Médéa ont été identifiés. Il s'agit entre autres de Seraj Mohamed, Herdafi Mayeddine et Arbaie Layachi. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh en marge de l'adoption du projet de loi sur les commissaires-priseurs hier à l'APN. M.Louh a précisé que ces trois terroristes ont fait l'objet de mandats d'arrêts internationaux dans le cadre de l'affaire de l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel en septembre 2014 au lieu-dit Tizi N'kouilal, un carrefour routier au coeur du Parc national du Djurdjura en Kabylie. «Ce nombre s'ajoute à ceux qui ont été déjà identifiés auparavant», a affirmé le ministre en assurant que l'enquête se poursuit toujours pour l'identification des autres terroristes. Le ministre a promis de communiquer sur le développement de l'affaire, au moment opportun. Il y a lieu de rappeler qu'après cet enlèvement l'Armée algérienne avait engagé une des plus grandes opérations dans les maquis de cette région. Quelque 1500 soldats avaient été déployés en Kabylie pour tenter de retrouver Hervé Gourdel. Cette opération s'est d'ailleurs soldée par l'élimination, le 22 décembre 2014, du principal ravisseur d'Hervé Gourdel, le terroriste, Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Selmane, âgé de 37 ans. Ce dernier faisait partie d'une cellule d'Aqmi à l'origine des attentats-suicides contre le Palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger. Par ailleurs, le ministre a saisi l'occasion pour appeler les citoyens à plus de retenue et à éviter les insultes. «J'appelle les gens à s'éloigner du langage de la violence verbale dans toutes ses formes», a-t-il plaidé en faisant allusion à l'affaire de KBC. «Il faut laisser la justice faire son travail et ceux qui sont victimes d'une décision de justice ils n'ont qu'à faire le recours comme le prévoit la loi», a-t-il insisté en estimant que les Algériens ont besoin de la sérénité. Le ministre porte un grand espoir sur la famille de la presse qui doit jouer son rôle dans l'apaisement des esprits. Commentant l'adoption du projet de loi sur les commissaires- priseurs, le ministre a soutenu que ce projet s'inscrit dans le cadre de la modernisation du système judiciaire.
