Ces points noirs, selon la même source, avoisinent 1 350 lieux où différentes transactions commerciales sont conclues du matin au soir. Pas moins de 1036 points noirs abritant le commerce informel, ont été éradiqués un peu partout sur le territoire national. C'est ce qu'a révélé le directeur central en charge de la régulation du commerce près le ministère du Commerce, Aït Abderrahmane, en se rendant en fin de semaine à Oran à l'occasion de la journée d'études organisée en fin de semaine par la Chambre de commerce d'Oran. Autrement dit, un tel «exploit» a été concrétisé depuis le «déclenchement de la «guerre» contre le phénomène du commerce informel ayant échappé, pendant de longues années, à tout contrôle, tout en assénant des coups durs à l'économie nationale. Avant de se lancer dans une pareille traque, les services en charge d'une telle mission ont d'abord répertorié tous les points à éliminer avant de prendre les mesures qui s'imposent et pour en finir une bonne fois pour toutes avec cette gangrène s'alimentant aux dépens de l'économie nationale. Ces points noirs, selon la même source, avoisinent 1350 lieux où différentes transactions commerciales sont conclues du matin au soir. Si les mesures radicales, ayant été prises et mises en oeuvre ont été fructueuses, les mesures incitatives visant la régularisation des commerçants investis dans l'informel, n'étaient pas en reste. C'est ce qu'a laissé dire le directeur central près le ministère du Commerce affirmant que «pas moins de 20.000 vendeurs se sont paisiblement installés dans les marchés de proximité mis en place par le ministère du Commerce». Ces commerçants sont, contrairement à de folles rumeurs circulant à l'époque, sauvés du chômage. Ayant fait d'un tel créneau l'une de ses priorités, le ministère du Commerce a, certes réussi, un tant soit peu, son coup en le régularisant. Sinon, comment interpréter le fait que pas moins de 200 marchés ne soient pas encore occupés par des commerçants en quête d'un lieu adéquat permettant l'exercice, en toute quiétude, de leur profession, le commerce? Le département du commerce semble avoir identifié les raisons ayant motivé la désertion par des commerçants des lieux qui leur ont été aménagés, à telle enseigne que ces marchés sont transformés en coins dépeuplés. L'on dira que ces marchés sont distants des habitations, d'où la fuite des commerçants optant pour les lieux à forte concentration pendant que plusieurs des cas marchands estiment inutiles de s'installer dans des marchés dont les travaux ne sont pas encore parachevés. En somme, le secteur du commerce a été fortement secoué par une telle mesure visant essentiellement à rentabiliser tout espace commerçant dans le cadre d'une politique visant à redorer le blason d'un domaine aux services tant...décriés. Pour peu que le déclic soit déclenché aussi bien par le ministère du Commerce que par d'autres institutions. C'est le cas de l'APC d'Oran qui vient d'approuver une délibération portant sur l'application d'une taxe imposable aux marchands ambulants sillonnant les artères de la ville dans le cadre de l'exercice de leur métier, le commerce. Une telle mesure vient à point nommé, d'autant que les municipalités sont appelées à rentabiliser les espaces dont elles disposent tout en s'impliquant dans la lutte contre le commerce informel. La taxe payable est fixée à l'infime montant de 50 dinars à régler quotidiennement par le commerçant ambulant à l'ordre de l'agent communal affecté exclusivement à une telle tâche. C'est tout comme l'ancienne histoire de cet agent municipal, connu sou l'appellation de «Goumreg» chargé par la municipalité d'apostropher les conducteurs de charrettes leur imposant de casquer avant d'exposer leurs produits à la vente. Dans le souci d'anticiper les événements, la municipalité d'Oran a pris ses devants en engageant une réflexion portant sur les futurs marchés à mettre en place dans plusieurs cités et quartiers de la ville dont les coins et recoins risquent de faire l'objet de squats des commerçants de circonstance.