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Les jeunes promoteurs réclament une amnistie totale
ILS ONT ORGANISE UNE MARCHE HIER À TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 26 - 09 - 2017

Le slogan lancé était on ne peut plus clair. «Oulach, Lakhlas oulach» qui signifie littéralement, «Pas de remboursement».
Les jeunes promoteurs de l'Ansej et la Cnac étaient hier dans la rue à Tizi Ouzou pour exprimer leur désarroi. Plusieurs milliers de jeunes ont répondu à l'appel de la Came pour cette action qui vise surtout à exprimer les difficultés rencontrées par ces derniers sur le terrain. Des difficultés qui ont rendu impossible le remboursement des dettes contractées auprès des banques pour un grand nombre d'entre eux. En fait, l'appel a eu un grand écho parmi les jeunes prouvant par là que le désarroi est grand. Les jeunes en difficulté de payement souffrent. D'ailleurs, hier, le slogan lancé était on ne peut plus clair. «Oulach, Lakhlas Oulach» qui signifie litéralement, «Pas de remboursement». Aujourd'hui, les jeunes sont passés à une position plus radicale. Ils refusent de rembourser appelant le gouvernement à stopper les poursuites judiciaires lancées par les banques et les dispositifs en question. Sur place, beaucoup de jeunes promoteurs affirmaient que les annonces répétées des ministres ne se sont jamais traduites sur le terrain. «Les huissiers sont toujours sur nos pas à nous harceler.»
Des années sont passées et leurs appels de détresse ne sont jamais entendus. «Depuis près d'une décennie que nous n'avons pas cessé d'appeler à trouver des solutions à ces problèmes. Le laisser-aller a engendré le cumul des dettes qui ont fini par atteindre des seuils alarmants.
Elles sont devenues impossibles à rembourser pour ces jeunes qui se retrouvent pris dans un piège. Le rêve est devenu un cauchemar. Selon des témoignages des membres de l'association Came, beaucoup de jeunes se sont suicidés à cause de la pression exercée sur eux par les banques et les huissiers qu'elles ont lâchés. Hier donc, dès les premières heures de la matinée, des jeunes venus de toutes les communes ont commencé à se rassembler sur la place de l'entrée Est de l'université Mouloud-Mammeri, Hasnaoua 1. Vers10h, les marcheurs ont commencé à monter en carrés vers la ville passant par le boulevard Lamali qui longe le CHU Nédir.
Les marcheurs, arrivés devant le siège de la BNA situé au centre-ville, ont effectué un sit-in avant de poursuivre leur marche et d'observer un autre sit-in devant le siège de l'Ansej situé à quelques mètres plus loin. C'est en fait au niveau de l'ancienne mairie que les marcheurs ont élu leur point de chute. Une prise de parole a été organisée par les responsables de l'association Came qui ont réitéré le refus des jeunes de rembourser leurs dettes. C'est en effet la position la plus radicale qu'il fallait éviter depuis des années. Les mêmes jeunes ont incessamment appelé les responsables de l'époque à trouver des solutions concrètes, mais rien n'y a été fait. Aujourd'hui, ces milliers de jeunes refusent de rembourser pour la simple raison qu'ils se considèrent comme trahis.
On nous a prêté de l'argent d'un côté et on nous ferme les voies de l'investissement de l'autre. Ce n'est pas de l'aide, mais une véritable souricière qui nous a été tendue. Aujourd'hui, Nous disons au gouvernement que nous ne sommes pas des voyoux ni des voleurs mais nous refusons de rembourser parce qu'on ne peut pas tout simplement.
On n'a pas un climat des affaires propice pour rentabiliser nos projets.


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