Jusqu'à hier, les recherches se poursuivaient ainsi que l'identification des victimes dont les familles sont attendues dans les prochains jours en Algérie. Les opérations de recherches et d'investigations enclenchées par l'unité territoriale relevant du groupement de la gendarmerie de Tamanrasset en collaboration avec les éléments de l'ANP suite au crash de l'avion ukrainien survenu, samedi à 2h44, heure locale, à 12 km au sud-ouest de l'aéroport Hadj-Bay-Ag-Akhamok, ont été intensifiées pour trouver les boîtes noires qui permettront d'élucider les causes et les circonstances exactes de la catastrophe. C'est, du moins, ce qu'a affirmé le ministre des Transports, Amar Ghoul, en marge de sa visite effectuée, samedi, sur le lieu du crash. En effet, jusqu'à hier après-midi les recherches se poursuivaient pour trouver ces boîtes capitales pour l'aboutissement de cette tragédie qui prête déjà à spéculation en raison de l'absence d'une communication en mesure d'éclairer l'opinion publique. "Nous avons reçu des instructions de ne communiquer aucune information à la presse. Vous n'avez qu'à prendre attache avec la cellule de crise mise en place au niveau central pour connaître l'évolution de l'affaire", nous a-t-on répondu, à la wilaya de Tamanrasset, à notre question relative aux fameuses boîtes noires de l'aéronef qui s'est pourtant craché dans une plaine de regs en plein désert. En tout cas, aucune réponse n'a filtré à ce sujet à l'heure où nous mettons sous presse. Les déclarations de Ghoul se focalisent plutôt sur les pertes humaines. Selon le représentant du gouvernement, l'opération d'identification des sept victimes du crash suit toujours son cours et leurs familles arriveront prochainement en Algérie pour parachever les opérations d'analyse de l'ADN des victimes. Cette opération est prévue dans les laboratoires du commandement de la Gendarmerie nationale à l'Institut de Bouchaoui (Alger). "Les contacts sont toujours en cours avec les autorités ukrainiennes par le biais des services du ministère des Affaires étrangères", ajoute le ministre, qui affirme que les recherches et investigations liées au crash se déroulent sous la supervision des autorités algériennes, conformément aux normes en vigueur de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Le premier responsable du secteur des transports a tenu à préciser que l'avion, appartenant à la compagnie aérienne Ukraine Air Alliance et ayant perdu le contact avec la tour de contrôle de l'aérodrome de Tamanrasset trois minutes après son décollage, volait à plus de 300 m d'altitude. L'aéronef en question transportait des équipements pétroliers de 30 tonnes et s'était ravitaillé en 13 tonnes de carburant à l'aéroport de Tamanrasset. D'où l'explication de la surcharge relevée avant le décollage par le responsable de la tour de contrôle de l'aérodrome de Tamanrasset. Ce qui pourrait être à l'origine du crash de cet avion de fret mis en exploitation dans les années 1990. Il est utile de signaler que les instances judiciaires de la wilaya de Tamanrasset ont ordonné d'engager des investigations préliminaires sur les causes et circonstances du drame. R. K. Nom Adresse email