Le comité exécutif de la Confédération africaine de football a décidé dans sa réunion, tenue hier à Addis-Abeba, de suspendre la JSK de toutes les compétitions africaines pour une durée ferme de deux années à compter de cette saison, en raison du décès du joueur camerounais Albert Ebossé survenu le 27 août sur la pelouse du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, par un projectile lancé depuis les tribunes. Cette lourde sanction, qui était déjà dans l'air, est tombée tel un couperet au sein de la famille de la JSK qui s'interroge sur les réelles visées de cette sanction surtout lorsqu'on sait que la dramatique incident était survenu lors d'un match local (JSK-USMA) et non continental. Sur quel argument s'est appuyée la CAF pour déterminer les responsabilités de ce drame ? En principe, une juridiction siège sur la base des rapports des officiels, afin que la sanction soit conforme au barème disciplinaire, ce qui n'est pas le cas pour la JSK. Il y a anguille sous roche dans cette affaire qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Y a-t-il une cabale contre le football algérien ? On est en droit de le penser, lorsqu'on sait que mercredi, cette même instance africaine a suspendu l'Entente de Sétif pour un match à huis clos comptant pour la demi-finale de la Ligue des champions contre le TP Mazembé au stade du 8-Mai-45 de Sétif. Il reste maintenant au président Mohand-Chérif Hannachi, d'introduire un recours auprès de la commission d'appel de la CAF pour recouvrer éventuellement ses droits. Nom Adresse email