L'arbitre international, Amine Bitam, a, de nouveau, boycotté, hier, l'audition prévue au niveau de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. La LFP a relevé, hier, sur son site Internet, que "dans le procès-verbal de sa réunion tenue lundi 29 septembre 2014, l'arbitre assistant, Amine Bitam, n'a pas répondu à la convocation pour son audition au sujet de son comportement durant la rencontre CABBA-WAT du 19 septembre 2014 (arrêt volontaire de la partie), en qualité d'officiel de match et aussi sur ses dernières déclarations aux médias". Et de lui donner encore une ultime chance comme le mentionne le communiqué : "La commission a décidé de le convoquer de nouveau, pour le même sujet, le mercredi 1er octobre 2014, au siège de la Ligue de football professionnel. En cas d'absence, la commission statuera sur son cas." Etant donné que les arbitres ne sont pas liés par contrat à la FAF, l'instance fédérale peut, à tout moment, mettre un terme à sa collaboration, sans se justifier, comme ce fut le cas en 2009, lorsque Mohamed Raouraoua, qui a été élu à l'époque pour un autre mandat, a décidé de renvoyer plus de 14 arbitres pour diverses raisons sans se justifier. Il y avait même un directeur de jeu international, Touati Djabballah, qui était pourtant très coté au niveau de la CAF, mais cela ne l'a pas épargné aux côtés des Mansouri, Fettouha, Abed, Abdelallah et autre Mehidi, qui ont été radiés de la FAF. L'un d'eux, en l'occurrence Boumédiène Mansouri, vient d'être récupéré par la CFA où il a déjà assuré les fonctions de contrôleur d'arbitre au niveau de la Ligue amateur. Liberté a fait plusieurs tentatives pour contacter le président de la CFA, Khelil Hammoum, afin de recueillir son avis sur cette défection de Bitam, en vain. Cet arbitre, faut-il le rappeler, a déjà boycotté la semaine passée la séance qu'il devait avoir avec les membres de la CFA. Il avait exigé la présence du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en personne. Une condition qui n'a pas été satisfaite.
