Depuis 2014, Hamza, 20 ans, lycéen et joueur de football, souffre de chondrosarcome de l'aile iliaque droit, soit d'une tumeur maligne d'un os situé dans le bas du dos, à la lisière des muscles fessiers. Depuis quelques jours, Oran est le théâtre d'une formidable campagne de solidarité animée par des dizaines de lycéens et de collégiens au bénéfice de El Hadjari Hamza, lycéen atteint d'un cancer des os et en attente de prise en charge dans un hôpital français. "Nous avons besoin de 100 000 euros pour que mon frère puisse payer les six séances de chimiothérapie recommandées par l'hôpital. Aujourd'hui (jeudi 11 février, ndlr) nous en sommes à environ 54 000 euros", résume Noureddine, frère aîné du malade. Depuis 2014, Hamza, 20 ans, lycéen et joueur de football, souffre de chondrosarcome de l'aile iliaque droit, soit d'une tumeur maligne d'un os situé dans le bas du dos, à la lisière des muscles fessiers. "Quand la tumeur a été diagnostiquée, mon frère a subi plusieurs séances de chimiothérapie ici, à Oran. Cela n'a rien donné et son état s'est sérieusement dégradé", continue Noureddine. La famille décide alors de quérir un avis médical au centre régional de lutte contre le cancer, Georges François-Leclerc de Dijon qui répond que les soins devraient coûter entre 20 000 et 30 000 euros. L'entourage de Hamza se mobilise et réussit à recueillir l'argent nécessaire pour envoyer le malade en France. L'engouement est tel que les seuls camarades de lycée de Hamza réussissent à capter près de 107 millions de centimes en quelques jours. Une fois au centre Georges François-Leclerc, les spécialistes qui examinent le malade, décrètent que le cas de Hamza est plus grave qu'il n'y paraissait dans le dossier médical de départ. "Ils nous ont annoncé qu'il lui fallait six séances de chimiothérapie étape 2, à 15 000 euros la séance", poursuit Noureddine. "Nous avons vendu bijoux et voitures pour envoyer Hamza en France. Mais sans le mouvement que vous voyez là, sans ces dizaines de jeunes, rien n'aurait été possible". En effet, ce jeudi après-midi, les amis de Hamza - dont certains sont vêtus de tee-shirts blancs à l'effigie du malade avec la mention "Nous sommes tous Hamza" - ont investi les abords du lycée Lotfi, dans le centre-ville d'Oran, pour sensibiliser le maximum de personnes et continuer de récolter les contributions. Auparavant, ils étaient ailleurs, dans d'autres quartiers, sillonnant d'autres artères, placardant des affiches et récoltant le moindre sou. S. Ould Ali