Des enseignants contractuels, engagés par le département de l'Education nationale à titre de remplaçants des pédagogues en congé de maladie ou de maternité ou pour assurer des vacations pour d'autres motifs, sont toujours dans l'expectative d'une régularisation de leur situation salariale, qui dure depuis bientôt quatre ans. Ils menacent de hausser le ton si les arriérés de leurs salaires ne sont pas versés dans les prochains jours. Un des enseignants contacté par Liberté s'insurge sur ce qu'il considère par un dépassement grave de la direction de l'éducation. "Nous n'avons pas été payés depuis 4 ans, malgré nos multiples réclamations auprès des services de paie. Nous avons accepté de travailler dans des conditions difficiles et plusieurs de mes collègues faisaient la navette entre les résidences et les établissements scolaires, éloignés les uns des autres. Nous exigeons de percevoir notre dû", martèle-t-il. Le chargé de communication au niveau de la direction de l'éducation de la wilaya de Tébessa a donné la version de la structure : "Les lenteurs sont indépendantes sont au niveau du contrôle financier et du Trésor. Parfois, le retard est imputé à certains directeurs d'établissements scolaires qui n'envoient pas les dossiers à temps."