Vitrine de la wilaya, la ville de Guelma enregistre ces dernières semaines une amélioration notable de l'éclairage public à la grande satisfaction de la population ravie d'évoluer, dès la tombée de la nuit, dans des espaces désormais sécurisés. En effet, durant de longues années, des quartiers et des cités du chef-lieu de wilaya étaient plongés chaque nuit dans les ténèbres, engendrant les méfaits de plusieurs bandes de malfrats qui sévissaient et imposaient leur diktat aux riverains. Ces désagréments récurrents avaient été maintes fois exposés aux élus locaux qui campèrent dans un immobilisme désespérant. Cependant, il a fallu que la municipalité de Guelma, forte de 33 élus issus de diverses formations politiques, soit gelée par le wali début janvier 2016, et ce, après épuisement d'une série de tentatives visant à remettre sur les rails une APC minée par des querelles intestines latentes et objet de plusieurs blocages opérés par une vingtaine de contestataires qui refusèrent de prendre part aux assemblées générales convoquées par le maire désavoué. Un administrateur, ex-secrétaire général de l'APC de Bendjerah, avait été installé par la tutelle aux fins de gérer les affaires courantes de cette métropole. Ce dernier, après un état des lieux, s'est assigné des priorités dans le souci d'améliorer la qualité de vie de la population qui ne savait à quel saint se vouer. Dans ce contexte, des entreprises de maintenance du réseau d'énergie électrique sont à pied d'œuvre et s'attellent à remplacer les ampoules grillées et à réparer les nombreuses pannes relevées au niveau de l'éclairage public. Des camions-nacelles sillonnent inlassablement les divers secteurs de la ville et des ouvriers interviennent auprès des lampadaires et poteaux concernés. En l'espace de quelques jours, la situation s'est sensiblement améliorée dans plusieurs quartiers. Toutefois, des citoyens se sont rapprochés de Liberté pour attirer l'attention des services techniques concernés au niveau du faubourg de la gare, de la cité Gahdour-Tahar et du square sis derrière l'emblématique bâtiment du Septième et face à la rue Patrice-Lumumba, qui sont toujours plongés dans l'obscurité totale chaque nuit. Rachid Boudour, le président intérimaire de l'APC de Guelma est interpellé pour répondre aux préoccupations citoyennes. Hamid BAALI