Plusieurs citoyens des localités rurales se plaignent depuis deux semaines des voleurs de bétail souvent armés et qui agissent à la faveur de la nuit. Par ailleurs, on apprend que certains écumeurs ciblent de jour comme de nuit les troupeaux de moutons égarés. Selon nos sources, cette activité a pris de l'ampleur dans les zones rurales à l'approche de l'Aïd El-Adha qui sera célébré quelques jours après la rentrée scolaire 2016/2017. Les plaintes déposées depuis plusieurs jours auprès des autorités n'ont pas donné les résultats escomptés. Des écumeurs bien connus par les populations de Hammam Sidi Trad, Necham, Meradia, Loulidja, situées toutes sur la bande frontalière faisant partie administrativement de la commune de ZiItouna, continuent leur activité malgré la présence des gardes-frontières. Enfin, notre source ajoute que le cheptel volé est d'abord mis à l'abri dans des forêts denses, avant de le remettre à des complices qui se trouvent au-delà de la frontière. Questionné, un responsable sécuritaire nous a indiqué que la majorité écrasante des victimes se taisent et ne déposent jamais de plaintes car ils ont peur des représailles. D'autres récupèrent leurs biens en payant des rançons. Le cheptel volé, nous dit-on, est vendu aux Tunisiens à des prix dérisoires. TAHAR B.