Les sites naturels projetés, au nombre de deux, sont prévus, l'un à Hammam Béni Haroun, sur la RN27, et l'autre au niveau de la forêt de Tadrar, dans la commune de Grarem-Gouga. Deux sites naturels et autant de stations climatiques sont prévus dans le schéma de développement du secteur touristique à Mila. Selon une source responsable à la direction du secteur, les sites naturels projetés, au nombre de deux, sont prévus, l'un à Hammam Béni Haroun, sur la RN27, et l'autre au niveau de la forêt de Tadrar, dans la commune de Grarem-Gouga. Notre interlocuteur précise que les études techniques de faisabilité des deux projets, pour lesquelles le secteur a débloqué une enveloppe financière de 1,2 milliard de centimes, sont achevées à 100% et qu'il ne reste plus que les travaux de réalisation. Le premier site, celui prévu à Hammam Béni Haroun, sera localisé dans la dépression naturelle comprise entre la route de la corniche qui surplombe la source thermale et Oued El-Kebir. S'étendant sur une superficie d'environ 4 hectares, ce site naturel comportera des kiosques multi-services, des bungalows, deux parkings, des espaces verts et un espace pour la pêche à la ligne le long de l'oued El-Kebir. Le second site, prévu au piémont de la colline boisée de Tadrar, sur le territoire de la commune de Grarem-Gouga, sera dédié en majeur partie à certaines activités sportives. En effet, des circuits en terre pour randonneurs pédestres et des pistes cyclables pour les mordus des VTT sont au programme. En outre, le site comportera, selon notre source, des aires de jeu et des jets d'eau. Soulignons au passage que ce site sera dans la proximité de la plage artificielle que les autorités comptent aménager sur les berges du barrage de Béni Haroun. Par ailleurs, la direction du secteur a lancé des études pour la réalisation de deux stations climatiques dans les montagnes du nord-ouest de la wilaya, apprend-on de même source. L'une est prévue dans la commune de Tassala Lamtaï et l'autre à Djebel Tamsguida, dans la commune de Tassadane. L'une et l'autre culminant à plus de 1000 mètres d'altitude. L'on saura que les études techniques des deux stations climatiques, pour lesquelles on a alloué 6 millions de DA, ont atteint un taux d'avancement de 60%. Kamel BOUABDELLAH