Le commissaire du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa), Brahim Seddiki, a animé, hier, une conférence de presse au siège de l'APC d'Oran où il a brossé un tableau exhaustif sur le festival de cette année et ses objectifs. "Nous avons sélectionné 31 films (11 longs métrages, 10 courts métrages et 10 documentaires) parmi 500 films proposés de la majorité des pays arabes. La sélection a été difficile, vu la qualité des films. Il a fallu l'aide d'experts, dont le professeur Mohamed Bensalah de l'université d'Oran, pour départager les participants", déclarera Brahim Seddiki. D'autre part, deux salles de cinéma ont été réquisitionnées pour l'événement, qui se déroulera du 25 au 31 juillet, à savoir Le Maghreb et Saâda. Pour plus de précisions, le commissaire a dévoilé les pays des 11 longs métrages sélectionnés pour cette édition : on retrouve notamment l'Egypte, l'Irak, la Syrie, le Maroc, la Tunisie, les EAU et l'Algérie (pays organisateur qui participe avec trois films). Concernant l'organisation, le conférencier est optimiste : "Nous avons préparé cet événement durant 7 mois, et ce, après la réalisation du bilan des éditions précédentes, afin d'éviter les erreurs passées et améliorer le festival qui prend de l'ampleur." Et d'ajouter : "Les 500 films proposés en sont une preuve palpable. L'organisation a été minutieusement préparée." De son côté, le P/APC d'Oran a mis l'accent sur le festival qui donne à Oran, ville méditerranéenne, un cachet international et qui permet aussi de vendre la destination Oran aux touristes étrangers. Au sujet des salles de cinéma fermées, le P/APC d'Oran est décidé à trouver une solution positive afin de promouvoir le 7e art algérien et international.