Même si ce n'est pas la meilleure ration, le nul de Chlef face à la Saoura peut être considéré comme une bonne opération. Car, au vu de la production des camarades de Zaoui, les Bécharis pouvaient repartir à la maison avec mieux que le partage des points. C'est qu'a confirmé d'ailleurs, le coach chélifien : «Les Bécharis auraient pu arracher les trois points sur la pelouse de Boumezrag». Pour les Rouge et Blanc, c'est certes un faux pas à domicile mais ce résultat est jugé satisfaisant au vu des conditions qu'ils ont vécues durant les 90 minutes. Certains observateurs diront que les hommes de Meziane Ighil ont laissé filer une victoire certaine, à voir les innombrables occasions qu'ils ont ratées. Le résultat de ce samedi a eu pour effet de provoquer la colère de l'entraîneur chélifien qui n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour blâmer ses poulains, voire les sermonner, surtout quand il les a vus inexplicablement reculer d'un cran dès les premières minutes de la rencontre, laissant l'initiative à leurs adversaires. Les nombreux affolements et hésitations, après chaque coup de boutoir des gars de la Saoura, ont coûté chers aux coéquipiers de Messaoud qui semblaient ne pas être dans leur jour malgré l'avantage du terrain et la présence de leur public. Le coach de l'ASO est appelé à apporter des correctifs et à bien préparer sa troupe pour le prochain match pour espérer réaliser un résultat escompté. Après ce semi-échec à domicile, les Chélifiens pourront-ils réagir lors de la prochaine journée, à Alger, contre le MCA ? En tout cas, les camarades de Daif seront forcés de se ressaisir. Ighil insatisfait et promet une révolution dans le compartiment offensif La rencontre face à la Saoura a vu une équipe de l'ASO pas du tout entreprenante. Si la défense a été solide, ce qui n'était pas le cas pour le milieu qui était hors du coup et l'attaque qui a broyé du noir. Les Chélifiens auraient pu sauvegarder les trois points du match à la maison. Une victoire que personne n'aurait à redire. Plusieurs occasions franches ont été enregistrées à l'actif des coéquipiers de Zaoui, mais la panne des attaquants a fait défaut. En revanche, la défense a parfaitement tenu son rôle. Zaoui toujours jeune, et Badarou Nana confirme Le toujours jeune Zaoui, le capitaine courage et le défenseur emblématique s'est dressé comme une tour de contrôle où il a réussi à contrer toutes les balles aériennes et les raids des Bécharis. Et tout le monde a vu qu'elles étaient nombreuses. Zaoui et son lieutenant, le Béninois Badarou ont constitué une véritable muraille face aux attaquants de la Saoura. A eux deux, ils ont contré tous les raids de leurs adversaires, ce qui a permis d'ailleurs à l'ASO de ne pas encaisser le moindre but. Contrairement à la défense, le milieu de terrain a raté son premier examen. Les joueurs de l'entre-jeu chélifiens n'ont rien montré et ont affiché une mauvaise forme. Les Zaouche, Tedjar, Meliani, Naït Yahia et à un degré moindre Messaoud donnèrent l'impression de courir derrière la balle. Ils ont perdu tous les duels et étaient très mal à l'aise et très mal en place sur le terrain. D'ailleurs, que ce soit dans la récupération ou l'animation, les équipiers de Tedjar ont fait mauvaise figure. Des changements s'imposent et les joueurs sont victimes de la richesse de l'effectif. C'est pour cela que le coach Meziane Ighil avait décidé de procéder aux changements de Naït Yahia et de son camarade Messaoud. L'autre point noir dans la prestation des Rouge et Blanc, réside dans le compartiment offensif. Les attaquants n'ont pas été au top, la grosse tare de l'équipe lors du premier duel de la saison. C'est vrai que les Chélifiens ont joué avec courage et volonté, mais le plus important est de fructifier ces deux qualités. Malheureusement, Daham et compagnie n'ont pas pu arriver à débloquer la situation.
