On se querelle, on se chamaille pour des broutilles alors que le football se joue uniquement sur le carré vert. Des lobs, des feintes, des coups bas et des ghorraf à la Assad sont le lot quotidien de certains présidents avides de sensationnel. Pas une semaine ne passe sans qu'ils sortent des tours de leur sac à faire dormir debout bien que certaines de leurs allégations soient toutes des secrets de polichinelles. C'est devenu une obsession que de proférer de graves accusations sans jamais aller au bout de leurs assertions. Ce crochet fermé, l'inamovible Hannachi, sort le petit jeu et botte un coup-franc directe dont il détient le secret. Il ne fait pas mouche mais il ternit l'image de l'USM Alger et son président Haddad. Surtout que ce dernier est accusé ouvertement de soudoyer les arbitres par personne interposée. Qui est-elle cette personne ? Hannachi n'en souffle mot croyant qu'il détient une carte qu'il peut jouer le moment opportun. Pour le moment, il joue à cache-cache et ne semble pas pressé de divulguer ce nom. Il se contente de lancer des flèches empoisonnées à même d'écorcher la crédibilité du président de l'USMA. Sans plus sinon, il aurait balancé le nom de cette personne. A quoi sert-il de proférer de si graves accusations si on n'inscrit pas un but d'anthologie. Mais Hannachi est habitué à ce jeu, à ces piques et à ce genre de propos sans jamais atteindre sa cible ni son objectif. On aimerait le voir ne serait-ce qu'une seule fois marquer des buts sans qu'ils soient entachés d'hors-jeu comme c'est le cas aujourd'hui, où il tente le diable dans une énième sortie de ce genre. De toute façon, celui-ci ne nous apprend rien quand il pointe du doigt l'arbitrage mais de là, à vouloir frapper un bon coup médiatique, c'est vraiment raté. Car la vraie bombe vient du Brésil et elle explose faisant plusieurs victimes appartenant au comité exécutif de la FIFA. A qui sait lire entre les lignes.