Que faut-il faire maintenant qu'on est dos au mur. Changer de tactique ou bien faire appel à des joueurs qui, jusque-là, chauffaient le banc ? La situation est critique et on ne sait pas trop si les Verts auront assez de vigueur pour surmonter l'obstacle sénégalais. Ce qu'on ne comprend pas en revanche, c'est quand le staff technique s'accroche à l'idée que l'état du terrain est la cause des piètres exhibitions de notre équipe nationale. Un alibi qui ne tient pas absolument la route et qui s'apparente beaucoup plus à un échappatoire qu'autre chose. Le Ghana et l'Afrique du Sud, deux adversaires directs du premier tour, ont aussi perdu un match mais à aucun moment, ils n'ont évoqué l'état du terrain. Et puis, n'est-ce pas que les quatre équipes du groupe sont dans la même situation mais étrangement, seul notre staff s'accroche à ce faux alibi alors que notre équipe n'a rien fait pour gagner, y compris contre les Bafana-Bafana. La baraka était de notre côté sinon, on aurait déjà quitté la compétition sur une très mauvaise note. On verra ce que feraient les Verts à Malabo où la pelouse est dans un excellent état. Sincèrement, nos deux matchs joués ont laissé une très mauvaise impression et en même temps, ils ont surpris tout le monde et donné l'impression que cette équipe est loin d'égaler celle qu'on avait vue au Brésil. Le rêve s'est transformé en cauchemar et si jamais on n'arrive pas à battre le Sénégal, cela s'apparenterait à un drame national. On a entendu des inepties et écouté des stupidités mais la réalité est que cette équipe n'est pas du tout convaincante. C'est la seule et triste réalité d'un team complètement absent sur le terrain et que staff voudrait défendre contre vents et marées. Ils n'ont plus droit à l'erreur ni aux inepties car la vérité éclatera sur le terrain devant un redoutable adversaire, qui ne nous fera aucun cadeau ni ne pleurnichera sur l'état du terrain.
