Des fonctionnaires de l'Entreprise de gestion de la zone industrielle de Batna ont appelé, par le biais d'une requête dont une copie est parvenue à notre rédaction, l'intervention des pouvoirs publics pour mettre un terme à la situation considérée comme « alarmante » qu'ils vivent depuis cinq années, soit soixante mois, à cause du non-paiement de leurs salaires. Les financiers, rédacteurs de la requête, ont interpellé à maintes reprises les responsables locaux d'intervenir afin de trouver une solution mais en vain. Les correspondances sont restées lettre morte au niveau des destinataires. Aucune communication avec les travailleurs, qui n'ont pas touché leurs salaires depuis plus de soixante (60) mois. Aucune suite n'a été donnée à ce jour selon les signataires du communiqué. Rappelons que l'entreprise a été créée en 1984 et est chargée de la gestion des entreprises publiques et privées de la zone industrielle de Batna au nombre de 80. Le comble, c'est que le collectif chargé de la gestion fait la navette de plus de 100 km quotidiennement. Le plus grave c'est que l'eau ne coule plus dans les robinets et le gaz a été coupé depuis longtemps par la Sonelgaz. La mort programmée de l'E.G.Z.I.Batna intervient après la naissance du nouvel organisme S.G.I. à Batna il y a six ans pour la mise de la clé sous le paillasson. Un dossier volumineux est entre la haute instance. Trouvera-t-elle une solution aux chômeurs de luxe victimes de la politique du deux poids, deux mesures. En attendant la décision finale des décideurs de remercier le collectif ou de le réintégrer au sein de la nouvelle entité.
