L'adoption de la nouvelle Constitution implique l'adaptation du code de procédure pénale. Intervenant à l'issue de la cérémonie du vote parlementaire, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé de l'introduction du principe des juridictions à plusieurs degrés. A cet effet, le premier responsable du secteur a salué l'introduction de ce principe dans le cadre du renforcement du pouvoir judiciaire et de la séparation des pouvoirs, estimant que ce principe consacré dans les conventions internationales est garant des libertés. Dans ce cadre, il a souligné dans une déclaration rapporté par l'APS, que «le président de la République est le seul garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, car puisant sa pleine légitimité du peuple», en ajoutant que l'adoption de cette nouvelle Constitution constituait un «acquis important qui s'inscrit dans le sillage des réformes profondes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Il a, de ce fait, salué les principes contenus dans la nouvelle loi fondamentale et qui ont pour objectif de prémunir le pays contre les tentatives de semer la fitna.