Un Algérien de 29 ans a été trouvé mort en compagnie de plusieurs autres terroristes en Syrie. Plusieurs autres algériens ont connu le même sort, en Syrie, Irak, Libye et Tunisie. Le comble est que la majorité de ces Algériens activant dans les rangs des groupes armés sont des diplômés issus des facultés en Algérie. Nos écoles forment-elles des terroristes ? Selon des sources concordantes, l'Algérien a péri à la suite des bombardements de l'aviation russe sur des villes contrôlées par des groupes armés islamistes. Ce qui est dure est que la victime est un « Djihadiste» lié à la branche « Daech». Cette organisation criminelle a publié sur son site la photo de l'individu, indiquant qu'il est Algérien, diplômé de la faculté des sciences islamiques de Kharrouba à Alger. La famille de la victime aurait certainement reconnu la photo de leur enfant et les services de sécurité algériennes l'aurait également identifié. La mort de cet Algérien et de plusieurs autres au sein des groupes armés activant dans plusieurs pays nous a contraints de poser plusieurs questions à savoir : Pour quelle raison ces Algériens-intellectuels ont-ils choisi d'aller tuer des gens qui ne connaissent pas et de périr dans des circonstances dramatiques ? La réponse à cette question est simple, c'est un secret de polichinelle. Sans l'endoctrinement dont ils font l'objet, aucun jeune de ces diplômés ne pourrait accepter de quitter son pays pour aller tuer ou de se faire tuer, pour rien. Nous avons dit explicitement «Pour rien» afin de répondre à ceux qui n'arrêtent pas d'induire les gens en erreur en leur faisant comprendre, qu'il s'agit du «Djihad». Hormis, les intégristes islamistes qui ont volontairement donné une mauvaise interprétation à ce terme, le mot «Djihad» dans la religion ne veut pas dire d'aller tuer des personnes ou de se faire tuer. Le mot «Djihad» voulait dire que l'être humain doit travailler sa cervelle et faire des efforts pour trouver une solution à des problèmes épineux. Exemple : Le «Djihad» contre la pauvreté ou pour trouver un remède pour une maladie etc.... Malheureusement, les extrémistes islamistes donnent une autre explication aux versets et aux termes issus du Coran pour des raisons politiques et autres. Ces intégristes exploitent l'islam à des fins politiques et pour arriver au pouvoir. Pourtant, jusqu'à preuve du Contraire, ni l'islam et ni aucune religion dans le monde n'a été l‘œuvre d'un être humain mais appartiennent tous au Bon Dieu. Donc, nul dans cette planète ne pourrait dire qu'il est plus compétent ou plus puissant que le Bon Dieu pour défendre ses religions. Ce qui est très grave est qu'après les mosquées, les intégristes ont fait de nos universités, le lieu idéal pour leur désastreuse propagande et pour endoctriner et embrigader les étudiants. Dans un passé récent, nous avons pourtant attirés l'attention des responsables de l'éducation et des autorités du pays sur ce qui se passe dans nos écoles, collèges, facultés et universités. Malheureusement, il semble que rien n'a été fait pour «Purifier» le secteur de l'éducation et mettre fin aux agissements des intégristes qui continuent d'injecter leur venin aux étudiants. Bien au contraire, ce sont des responsables de ce secteur qui n'arrêtent pas d'appeler à plus de radicalisation et à combattre selon eux la modernité qu'ils qualifient de «Kofr». Sinon comment peut-on expliquer, ces instructions et ces notes placardées sur les murs de la majorité des universités, à travers lesquelles, ils incitent les agents de sécurité à renvoyer n'importe quel étudiant, enseignants, où même un agent de l'administration, portant une «Tenue indécente». Les agents de sécurité chargés d'appliquer cette instruction ont indiqué que pour les filles plusieurs habits sont interdits à savoir : les mini-jupes, les jupes, les robes courtes, les corsages, les chemisiers transparentes et n'importe quelle autres tenues qui selon eux pourraient heurter la sensibilité des masculins. Il est de même pour les étudiants qui devraient éviter de mettre des pantacourts, shorts, bermudas, chemisette, débardeur, etc. A Alger, la note a été placardée à l'entrée des universités instituts, collèges et universités au niveau national. Certains ont même demandé de lutter contre la mixité dans les écoles et les universités, indiquant que cet état de fait est selon eux «La Yajouz» interdit par l'islam. Dans une école de l'Est Algérien, c'est un enseignant qui a construit la «Kaaba» dans la cour de l'école primaire. L'enseignant en question a indiqué qu'il voulait dorés et déjà apprendre aux bambins comment faire le «Pèlerinage». Si cela, n'est pas de l'endoctrinement et n'est pas de la radicalisation, c'est quoi alors ? Contrairement à ce qui se passe chez nous, les élèves du primaire ne commencent pas à apprendre la religion mais à manipuler l'outil informatique et à apprendre les maths, la science, la technologie, la nage et les autres. Ce n'est pas le cas dans nos écoles et surtout dans nos universités où même les nouveaux étudiants seront «pris en charge» dès leur entrée à l'université par des militants des mouvements islamistes. «Vous êtes musulmane, vous êtes obligée de vous conformer aux instructions d'Allah», a fait savoir une étudiante salafiste à une nouvelle élève. Cette dernière a été obligée de mettre un «khimar» sur la tête alors que des photos et des portraits d'artistes placardées sur le mur ont été déchirés. Cet état de fait intervient au moment où les universités algériennes ne figuraient même pas dans le classement mondial des universités établi par l'université de Cambridge. Contrairement à notre pays, en Tunisie et au Maroc, les hauts responsables du ministère de l'Enseignement luttent contre le fondamentalisme dans l'université et les écoles.