Lors du déplacement qu'il a accompli, ce jeudi passé, dans la wilaya de Tipasa, Abdelouahab Nouri, ministre du Développement urbain, du Tourisme et de l'Artisanat a inspecté l'unité de fabrication des tapis traditionnels, ainsi que la foire de l'artisanat établie au cœur de la place romaine. Au cours de ce périple, ce fut l'hôtel Necib (ex-Césarée) de Cherchell qui a reçu la délégation ministérielle. Au cours de cette tournée dans la wilaya de Tipasa, le ministre a fait une annonce à la presse, où il a exprimé sa surprise sur la gestion du dossier «Dounia» des «grands vents», où la condition est qualifiée de «très grave» et sollicitant des «mesures urgentes et rigoureuses». A ce titre, il a été fait état de «lots de terrains distribués secrètement dans l'irrespect total de la réglementation et loin de toute transparence, concernant des projets en inadaptation avec les objectifs visés et dédiés à la constitution d'un parc citadin de villégiature pour la population. Rappelons dans ce contexte, la situation du projet du Jardin littoral de la ville de Sidi Ghilès situé le long de la RN11. Ce projet d'aménagement d'un parc citadin d'une superficie de 8 hectares sur le site de l'ancienne décharge publique «Cabrera», touchant le littoral maritime, se trouve dans l'expectative, car plusieurs versions sont émises. La première variante, c'est que cet espace serait dédié à être une base vie pour la réalisation du contournement de Cherchell, le second, c'est que ce lieu serait un futur centre de regroupement familial (CRF) et enfin la 3e destination, c'est qu'il serait un parc citadin. Les citoyens s'étonnent et s'inquiètent. Qui croire ? Le maire de Sidi Ghilès, interpelé à ce sujet, avait rappelé lors d'une émission Radio «une proposition d'aménagement de ce jardin littoral qui a été communiquée à la direction de l'environnement, qui aurait assuré que des réserves sur la nature du sol furent émises par une commission technique chargée d'étudier et de valider nos propositions. Nous sommes dans cette attente», dira le maire. L'autre parc citadin de 23 hectares sis à Tipasa en milieu urbain est dédié quant à lui à être un haut lieu de détente pour les familles. S'agissant de l'évaluation globale de la saison estivale 2016 , le ministre a établi un constat d'insuffisances, qu'il y a lieu de remédier à l'avenir, sachant que notre pays est en mesure d'offrir de meilleures prestations touristiques. Le problème du stationnement des véhicules rencontré par les estivants sur le littoral algérien a aussi été évoqué, en marge des problèmes liés à l'hygiène du milieu. Evoquant le très sensible problème du foncier touristique, le ministre estime «qu'il faut traiter ce dossier avec toute l'attention nécessaire et dans le respect des plans d'aménagements du territoire».