Dans un climat de ferveur, des milliers de personnes ont assisté, ce mardi, à l'enterrement de l'ancien officier de l'ALN : l'un des héros de la révolution Hadj Lakhdar Djazouli, village De sidi Larbi (Oued lili ) a vol d'oiseau de la capitale Tihert. Le cercueil du défunt drapé du l'emblème national a été mis sous terre devant la maison familiale peu après la prière d'El Asr dans une atmosphère chargée de tristesse. L'enterrement a été marqué par la présence des figures emblématiques de la région et de la famille révolutionnaire venus nombreux pour se recueillir une dernière fois à la mémoire du moudjahid Djazouli Hadj Lakhdar. Une marée humaine au grand rendez-vous, assistée dans la plus grande tristesse de cette perte d'un moudjahid de la trempe de Hadj Lakhdar qualifié de l'ennemi numéro un du colonialisme. Un nom dont nul n'a besoin de l'adresse ou du numéro du mobile. Le «fellag» a été condamné à mort par le colonialisme à maintes reprises. Car il n'avait pas cessé de donner du fil à retordre à l'armée coloniale. Ainsi, les fils de cette muraille et ce monument ont tenu à rendre hommage aux présents venus des quatre coins de la région, les remerciant du soutien extraordinaire pour la famille sans oublier les témoignages réconfortants des moudjahidine et des amis du défunt. Tous les regards étaient braqués vers cette habitation à proximité de la mosquée El Qods pour rendre hommage à ce «grand homme» ayant «accompli avec abnégation et dévouement son devoir de militant et de moujahid». Qui est Djazouli Lakhdar ? Hadj Djazouli l'un des officiers et la modestie des grands l'homme qui a trahi les français et a réussi de leur creuser leurs tombes avec leurs propres cuillères. Renommé le fugitif, l'un des premiers footballeurs algériens de l'USM Alger avant de rejoindre le WO Boufarif, on le surnomme la Toupis l'un des meilleurs dribleurs des années 40 et 50, un buteur et marque ses buts comme nous témoigne un jour devant son adversaire, il a réussi de marquer le but de la victoire en mettant à terre deux défenseurs, et le gardien des bois, ce qui poussa le speaker français commente en langue arabe. Cette discipline ne plaît pas à Gazouli. Il offre son maillot (7) à un fou amoureux du club plia ses bagages, rend son tablier et rejoint les rangs du FLN. Durant cette période, il mène des combats avant son arrestation, jugé, et condamné à mort et sera transféré dans une prison jusqu'au jour de l'indépendance, comme en témoignent les documents officiels signés par l'armée française. Son nom figure sur le réseau de la voiture piégé du Snack Bar à Tiaret. L'homme de la chechia et en gandoura en soie n'a pas besoin de présenter un document administratif pour prouver sa qualité de moudjahid. Son portrait a été imprimé avec la mention «Djazouli Lakhdar, le fellag condamné a mort» publié à la une des journaux francais. Et si ainsi commence la première partie de l'histoire d'un héros, d'un grand moudjahid, qui a su avec ses compagnons et camarades d'armes à mettre le colonialisme à genoux. Ils ont su avec bravoure et courage comment expulser cette secte d'envahisseurs d'extraterrestres de notre valeureux pays l'Algérie. Et de voir un jour notre patrie triompher. Hadj lakhdar Djazouli une véritable référence connue et estimée de tous, grâce notamment à sa sagesse et sa modestie, le défunt avait beaucoup apporté à son pays et à sa ville natale.