«Il est prévu de créer 400.000 emplois d'ici fin 2017», a déclaré, hier à Alger, le directeur général de l'Agence nationale de l'emploi ANEM, Mohamed Chaalal. En marge de son passage à l'émission «L'invité de la rédaction», sur les ondes de la Radio algérienne de la Chaine lll, le directeur général de l'ANEM a expliqué que «la création de postes de travail reste étroitement liée au développement économique». De ce fait, le gouvernement projette de consentir un maximum d'effort pour garantir des emplois aux jeunes diplômés dans le cadre des dispositifs de l'ANEM. L'interlocuteur a estimé que malgré la conjoncture économique difficile, l'Etat reste apte à assurer un bon climat de travail, conscient de son influence sur le développement économique qui va rapporter un plus à la diversification de l'économie nationale. Pour détailler ses propos, le haut responsable de l'ANEM a rappelé que le programme du gouvernement d'Ahmed Ouyahia compte créer 400.000 emplois, et 23.000 micros entreprises par le biais de l'ANSEJ suivis de 10.000 autres par celui de la CNAC, parallèlement la poursuite des dispositifs déjà existant. Commentant les 400.000 placements économiques projetés pour 2017 par son agence, les 40.000 autres inscrits au titre de contrats de travail «aidés (CTA) auxquels devraient s'ajouter les 85.000 en dispositifs aidés, en faveur des diplômés, l'intervenant assure que son agence n'est pas loin» d'avoir réalisé ces objectifs. « Nous sommes arrivés à placer 257.313 demandeurs d'emploi dans le secteur économique», a indiqué le directeur, ajoutant qu'à la fin de l'année il aura été assuré un total de plus de 410.000 placements sur les 972.152 en attente d'une activité. D'après l'interlocuteur, ces placements auraient été autrement plus important si 90.000 postes de travail, dans le secteur du bâtiment et des services, n'aurait pas été perdu, entre 2016 et 2017. cette situation, s'enregistre par une baisse de la consommation des ménages. Chaalal a signalé que 65% des créateurs d'entreprises inscrits à l'ANSEJ sont issus de la formation professionnelle et que 2 sur 3 demandeurs d'emploi attendent moins de six mois pour être insérés dans une activité rémunérée. Il a, également précisé que le secteur privé reste le plus grand employeur avec 78% d'offres d'emplois et 77% de placements assurés. En ce qui concerne le dispositif d'insertion professionnelle des diplômés, dont la rémunération est assurée sur fonds de l'Etat, l'invité a indiqué que cette formule est utilisée dans la majorité des pays dans le monde. Depuis son introduction, «il a permis d'intégrer dans le monde du travail, particulièrement dans l'administration, plus de deux millions de demandeurs d'emploi», a-t-il confirmé. Depuis 2011, «ce dispositif a été réorienté car l'économie de l'administration s'étant trouvée saturée», a-t-il noté. Il faut savoir que le Plan d'action du gouvernement, a été présenté dimanche dernier, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant l'Assemblée populaire nationale (APN). La feuille de route constitue un plan pour la poursuite de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lancé en 2014 et s'articule autour de plusieurs axes, notamment la consolidation de la démocratie, la préservation des acquis sociaux et la promotion d'une économie diversifiée libérée de la dépendance des hydrocarbures.