Les dispositions prévues dans le Projet de loi de finances 2018, notamment celles concernant la préservation des acquis sociaux sur lesquels a insisté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, ont été saluées par les responsables des partis de la majorité présidentielle ont salué, avant-hier, à Alger. Cette approbation des dispositions contenues dans le PLF 2018 qui sera présenté par le ministre des Finances aux deux chambres du parlement dans les prochains jours, a été exprimée par les responsables de la majorité présidentielle (FLN, RND, TAJ et MPA), à l'occasion de leur récente rencontre avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia au Palais du gouvernement. Pour Seddik Chihab, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), a qualifié le projet de loi de projet «social» d'autant plus qu'il y a des «indices en faveur d'une relance de l'économie nationale et de la préservation des équilibres dans le but de trouver une issue à la crise financière que vit le pays. De son côté, tout en estimant la richesse du débat entre les responsables des partis de la majorité présidentielle et le Premier ministre, Amar Ghoul, président de Tajamou Amal al-Jazair( TAJ), a souligné : «l'Etat à travers le PLF n'a pas renoncé à son rôle social, ce qui est un acquis important». Dans ce sens, le président de TAJ a précisé que le texte «contribuera à relancer la croissance au niveau local en impulsant une nouvelle dynamique au Fonds de soutien au Sud et aux Hauts-plateaux, tout en préservant les grands équilibres financiers et en encourageant l'investissement et la croissance hors hydrocarbures» Dans ce contexte, dira à son tour le Secrétaire général du Front de libération national (FLN), Djamel Ould Abbes, le projet de loi de finances «prévoit des mesures positives pour les citoyens, les catégories vulnérables et les investisseurs». Selon le SG du FLN : «Le gouvernement a élaboré avec sagesse de nouvelles dispositions au profit des Hauts-Plateaux, du Grand-Sud et des communes aux communes». Aussi, a-t-il relevé : «une forte hausse des investissements dans le cadre de la préservation des acquis sociaux, sur lesquels a insisté le président de la République lors de la réunion du dernier Conseil des ministres». En ce qui concerne l'autre parti de la majorité présidentielle, en l'occurrence, le Mouvement populaire algérien (MPA), son président Amara Benyounes, a estimé que cette rencontre était assez importante dans la mesure où elle a permis de débattre des modalités de coordination entre les groupes parlementaires des partis de la majorité présidentielle afin de «défendre avec force et conviction» le projet de loi. Enfin, intervenant au terme de cette rencontre, le Premier ministre a déclaré : «cette deuxième rencontre entre le Gouvernement et la majorité présidentielle pour l'examen du projet de loi de Finances 2018 a été «fructueuse», soulignant que «dans tous les pays, la majorité discute avec le Gouvernement et le Gouvernement prend connaissance des avis de la majorité».